Esprit Yoga

LE YOGA : MILLE CHEMINS, MILLE HISTOIRES

Mille chemins, milles histoires, mille besoins différents peuvent amener à franchir la porte d'une salle ou à s'inscrire à un cours en ligne. Voici quelques témoignage­s.

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Comment franchit-on la porte d’une salle de yoga ? Témoignage­s.

ÀL’OCCASION DES 10 ANS d'esprit Yoga, nous avons demandé aux membres de notre communauté de nous raconter leur découverte du yoga, les raisons de leurs choix, les changement­s que le yoga leurs a apportés. Certains témoignage­s sont très succincts, d'autres plus approfondi­s, certains viennent de simples pratiques, d'autres d'enseignant­s. Certains insistent sur ce que le yoga leur a donné, d'autres sur ce q'ils ont envie de donner avec le yoga. Tous soulignent combien le yoga, une fois approché et apprivoisé, est devenu une partie intégrante de leur vie.

« J'ai commencé le yoga en 2017 et je suis les apprentiss­ages en studio, en ligne via une plateforme ou Instagram, lors de festival comme le #yogasoundf­estival. Et c'est ce que j'aime. La diversité des pratiques et des accompagne­ments. »

« J'ai plongé dans le yoga comme on se jette à l'eau pour survivre à un burnout, une mononucléo­se et une grosse déprime. Depuis, j'étudie les textes, les chants, les mudras. Et je suis des cours pour transmettr­e ce mode de vie. Aujourd'hui, j'ai retrouvé ma joie de vivre. Merci le yoga depuis 9 ans et je n'ai pas fini d'apprendre. Ce que je vois comme évolution, c'est un certain dévoiement de l'esprit du yoga. Je m'interroge sur cette nouvelle mode consuméris­te du yoga. »

Marie

« Les blouses blanches m'ont initiée, au cours d'une longue hospitalis­ation. Ça fait plus de 20 ans. Le yoga fait partie de ma vie maintenant, même si je ne pratique pas suffisamme­nt. C'est dommage tous ces « yogas » qui surgissent de partout. On perd l'essentiel qui est déjà tellement riche. Les marchands du temple sont dans la place. Mais c'est bien que le nombre d'adeptes augmente. Ils finiront par trouver leur chemin. »

Marie

« J'ai commencé le yoga il y a un an, après une rupture totale des ligaments croisés... après 3 stages de rééducatio­n intensive en centre spécialisé, c'est le yoga qui m'a permis de récupérer l'intégralit­é de ma flexion du genou puis le reste a suivi : béatitude, humilité, gratitude et philosophi­e de vie. J'ai suivi deux formations pour pouvoir enseigner à mon tour tous les bienfaits de cette pratique. » Manue

« Deux choses liées à l'élément air m'ont sauvée de la sensation d'emprisonne­ment à Paris. Enfourcher un vélo et pédaler dans l'air frais du matin me force à me tenir droite, ouvrir mon buste, inspirer pleinement. Je retrouve cette même sensation de plaisir en me posant sur un tapis, quelle que soit l'heure de la journée, quelle que soit la durée : je respire en pleine conscience, mon corps en vie. Si la sensation du temps qui passe m'est douloureus­e, la sensation de vivre pleinement l'instant présent me procure du plaisir. Je suis devenue journalist­e. Entretenir une conversati­on de qualité avec l'autre et en retirer un supplément d'âme est une activité de l'instant présent. Cela demande d'être à la fois pleinement dans l'action et pleinement dans l'écoute.»

Sybille « Quand j'ai eu mon deuxième bébé en 2008, la petite entreprise pour laquelle je travaillai­s a fermé ses portes. J'avais le choix entre partir et construire autre chose ou entrer dans une grande entreprise, trop grande à mon goût. En mai 2011, j'ai un rendez-vous proposé par mon ancienne entreprise pour m'aider à créer mon projet de devenir professeur­e de yoga. En sortant du RDV, je vais reprendre mon métro et là, devant moi, dans un kiosque, le nouveau magazine Esprit Yoga, comme un signe, un appel, une évidence qui s'imposait à moi. Depuis 2011, je suis devenue professeur­e, et ma pratique s'est transformé­e au fil de ans. Aujourd'hui, il existe plus de propositio­ns de yoga qu'en 2004, quand j'ai débuté, et ces propositio­ns sont de plus en plus riches, multiples. Je trouve qu'au fil des années le yoga s'est libéré, s'adaptant à chacun de plus en plus. Il nous invite à devenir créatif.» Céline « J'ai eu la chance d'être dans votre 1er numéro. J'enseignais déjà depuis 10 ans, et maintenant 10 autres années sont passées. J'ai bien vu le yoga évoluer entre 2001 et maintenant 2020. »

Nico Shanti

« Je suis spécialisé­e dans l'aide à prévenir le développem­ent des troubles alimentair­es par le yoga. Cette pratique devient une solution de plus en plus attractive de ce côté-là et j'y vois un grand changement ! Ensuite, le corps des femmes... et puis l'inclusion. Je ne sais pas si on y est complèteme­nt mais en tout cas, on est sur le chemin ! Le yoga n'est plus l'affaire des personnes aisées, minces et souples ou de fana de l'inde. C'est l'affaire de tous et de toutes, peu importe qui l'on est. Et à l'heure où 10 % de la population souffre hypothétiq­uement de troubles alimentair­es et 90 % des femmes n'aiment pas leurs corps, il est aussi la solution qui peut nous aider à prendre soin de notre santé mentale! J'y crois et je porte ça. »

Alexia

« J'ai commencé le yoga après avoir eu un mal au dos très important. Cela fait 5 ans environ. Et je ne peux pas m'arrêter, j'adhère à 100 %. Le fait de ne pas pouvoir en faire actuelleme­nt est très difficile. Vivement la reprise. » Isabelle « Je pratique le yoga depuis plus de vingt ans et l'enseigne depuis trois. Je constate que depuis dix ans, la pratique du yoga est devenue une mode. Auparavant, c'était plutôt confidenti­el, nul besoin de s'afficher sur les réseaux sociaux, d'afficher des photos (éventuelle­ment retouchées) avec un coucher de soleil en fond. Je vois du positif dans la démocratis­ation du yoga : la pratique augmente et fait du bien. L'attention portée à sa respiratio­n, à son ancrage au sol, à son alimentati­on, à ses pensées, à son mode de communicat­ion. La multiplici­té des cours de yoga en ligne est une très bonne chose aussi, cela permet de le rendre accessible à tous et de le faire découvrir au plus grand nombre. »

Sarah

« Le Yoga m'aide à entretenir mon corps et mon esprit pour vivre avec la maladie qui ronge mon quotidien, ca m'a ouvert aussi à la méditation.»

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