Longue vie au cerveau !
Le protocole Brain Longevity®, inspiré par le Yoga Kundalini, permet d'exercer et préserver nos facultés cérébrales. Une bonne nouvelle pour les Baby Boomers, qui atteignent l'âge de la retraite.
CE NE sont pas des virus contagieux, donc elles ne font pas la Une des médias tous les jours. Pourtant les maladies de dégénérescence cérébrale, et en particulier Alzheimer, concernent de près tout l'occident, avec ses populations vieillissantes. Les prochains concernés sont les Baby Boomers, cette très nombreuse génération née entre 1945 et 1960 et qui a donc actuellement entre 60 et 75 ans. Ce n'est pas une probabilité, c'est une certitude : une partie conséquente de cette génération manifestera bientôt les signes plus ou moins marqués d'une régression mentale. Les grands laboratoires pharmaceutiques sont à la manoeuvre, car le marché est immense, de l'ordre de milliards d'euros. Mais des solutions alternatives et à la fois plus simples, plus efficaces et bien moins coûteuses existent.
Le cerveau ne « s’use » pas
En réalité, la science et la médicine ont montré que le cerveau est le seul organe qui n'est pas sujet à l'usure. Paradoxalement, plus on l'utilise et mieux il fonctionne. La dégénérescence cérébrale n'est donc pas inéluctable et peut être combattue efficacement, mais encore faut-il trouver le bon coach et le bon programme. Il s'agirait en quelque sorte d'appliquer au cerveau l'équivalent de l'aérobic, cette gymnastique popularisée par Jane Fonda et Véronique et Davina dans les années 1980 et qui a initié des millions d'individus à l'exercice physique. Existe-t-il une solution scientifiquement validée permettant de la même façon de prévenir les maladies de dégénérescence cérébrale ?
Le programme Brain Longevity a été mis au point par un médecin américain qui étudie et enseigne le Yoga Kundalini depuis des années : Dharma Singh Khalsa. En 1993, il fonde à Tucson (Arizona) la Alzheimer's Research and Prevention Foundation (ARPF), devenue rapidement une référence mondialement reconnue pour ses recherches sur les processus dégénératifs du cerveau. Ses travaux sont menés en collaboration avec avec l'université de Californie et de Pennsylvanie et des universitaires comme Daniel Gregory Amen, le premier à effectuer en 2003 la PET (tomographie et émission de positrons, diagnostic méthodique de médecine nucléaire) pour vérifier scientifiquement ce qui se produit dans le cerveau après certaines méditations.
Une autre scientifique qui a collaboré avec L'ARPF est la biologiste Elizabeth Blackburn, prix Nobel de médecine en 2009 pour sa contribution à la découverte des télomères, les séquences D'ADN situées aux extrémités des chromosomes. Cette découverte a permis de mieux comprendre les processus de vieillissement cellulaires et d'ouvrir la voie à des stratégies possibles pour y faire barrage. En effet, Elisabeth Blackburn a découvert que les télomèrases, les enzymes protectrices des télomères, bloquent les processus de vieillissement cellulaire. Et L'ARPF a démontré, de son côté, que la pratique régulière de la pratique de Kirtan Kriya permet d'augmenter de plus de 40 % la production de télomérases.
Kirtan Kriya, issue du Yoga Kundalini, est justement l'une des pratiques prévue dans le protocole de la Brain
Longevity, la marque déposée avec laquelle L'ARFP a formalisé son projet de prévention des dégénérations cérébrales, en particulier la maladie d'alzheimer. Un protocole mis au point depuis 1997 par le Dr. Dharma Singh et qui a nécessité 20 ans de recherche avant d'être présenté comme programme thérapeutique au niveau mondial en 2017. L'ARPF et Dharma Singh ont le mérite d'avoir été les pionniers de cette approche pro-active du vieillissement cérébral et d'avoir fourni des preuves scientifiques de l'efficacité de ces pratiques. Au fond, les découvertes les plus récentes de la recherche médicale sont en train de confirmer que les anciens yogis indiens avaient déjà développé une compréhension très avancée du fonctionnement de notre cerveau.