La Légion d’Honneur pour Marc Sauvage
Le chef d’entreprise d’Hondouville, Marc Sauvage, ancien président de la Fédération régionale du bâtiment de Haute-Normandie et président de CILGERE BTP vient de recevoir les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur par Jacques Chanut, le président de la Fédération française du bâtiment, sur proposition de la ministre du Logement.
Depuis 1982
Marc Sauvage dirige depuis 1982 son entreprise Sauvage Menuiserie Charpente Isolation, installée à Hondouville, depuis 1946. Elle est spécialisée dans la construction, la réhabilitation et l’aménagement et reconnue Garante de l’Environnement (RGE). Une quarantaine d’employés qualifiés y travaille.
Responsable syndical
La cérémonie s’est déroulée dans les locaux parisiens de la FFB.
Dans son discours, Marc Sauvage a rappelé que, dans sa carrière de responsable syndical, il a eu la chance de défendre et représenter ses confrères à tous les niveaux de responsabilité, du plus humble mandat dans sa section locale de menuiserie, jusqu’au Comité exécutif du président national : « J’ai vraiment apprécié ces deux façons de servir très différentes : d’un côté les réponses aux attentes quotidiennes, concrètes et rugueuses du terrain et, de l’autre, les travaux d’état-ma- jor où s’élaborent les stratégies qui devraient préparer des lendemains meilleurs pour ceux qui nous ont fait confiance… »
« Des coups de gueule »
Marc sauvage a la réputation d’avoir un caractère « fort » , il s’en est expliqué : « Dans mes coups de gueule, il y a d’abord des coups de coeur ! Nous devons nous méfier des comportements qui confondent la compétence et l’arrogance, l’autorité légitime et la brutalité… » Dans ses coups de gueule, Marc Sauvage dénonce régulièrement la difficulté à former des apprentis : « J’en ai formé plus de cent, c’est une de mes plus grandes fiertés. Certains ont ensuite monté leur propre entreprise. Maintenant on ne peut plus avoir d’apprentis. C’est un véritable investissement sur l’avenir, qui a un coût auquel on ne peut plus faire face dans un contexte où, en face de nous, on a le moins-disant social absolu. Dans un contexte où on ne parle plus que de lowcost, prix bas à tout prix, on a parfois affaire à des concur- rents qui sous-traitent à des Bulgares… »
Concluant tout de même sur une note positive, un espoir : « Transmettons les savoirfaire, la culture et la fierté de nos métiers ; développons ensemble nos marchés, en adaptant nos entreprises aux évolutions de la demande et aux besoins nouveaux du monde ; défendons une concurrence saine et loyale ; rappelonsnous sans cesse d’où nous venons afin de savoir où on va ; rassemblons-nous autour de nos valeurs et, si nous doutons, réinventons-les ! »