300 personnes de plus sur la base
Depuis 2010, la base aérienne d’Évreux a vu ses effectifs augmenter de près de 50 % ! En septembre, elle accueillera 300 militaires supplémentaires.
La base aérienne d’Évreux a échappé à l’hécatombe de la restructuration de l’armée, décidée en 2014. Au contraire : elle en a bénéficié et est devenue incontournable pour l’Armée de l’Air. « Depuis 2010, nos effectifs ont augmenté de près de 50 %, rien que cette année, ils augmentent de 12 % » se réjouit le colonel Vincent Breton, le commandant de la BA 105 d’Évreux. avec 2 500 personnels. Enfin jusqu’en septembre.
18 avions cargos supplémentaires
À partir de cette date, près de 300 militaires supplémentaires vont y travailler. « Tous les avions qui sont basés à Creil (la base aérienne picarde va fermer, ndlr) sont transférés à Évreux cet été, détaille le colonel Breton. Il s’agit de 18 avions CASA. » Le CASA est un avion-cargo, légèrement plus petit que le Transall, qui à terme disparaîtra. Ces avions n’arrivent pas seuls mais accompagnés de leurs pilotes, de membres d’équipage, de mécaniciens, de contrôleurs, etc.
Les 13 pompiers de la base de Creil vont eux aussi rejoindre la base d’Évreux pour assurer la mission d’intervention sur des catastrophes nucléaires, bactériologiques ou chimiques sur tout le Nord de la France. Comme ceux déjà présents, « leur mission principale reste la sécurité incendie sur la base. Ils sont spécialisés dans les feux d’avions » rappelle le commandant.
Pour faciliter leur arrivée, la base possède un « bureau logement » pour aider les familles à s’installer, « toutes n’habiteront pas Évreux, mais la base possède des accords avec certains bailleurs sociaux » .
Nouvelles arrivées en 2018
Après ces nouvelles arrivées, la base aura-t-elle fini sa croissance ? Presque ! Une nouvelle montée des effectifs est attendue en 2018 avec l’arrivée de « deux avions légers de surveillance et de reconnaissance, des petits bimoteurs destinés à la reconnaissance, équipés de capteurs pour recueillir des renseignements sur le théâtre des opérations, notamment dans la bande sahelo-saharienne et au Levant » .
Marion Bouchalais