« Je suis venu, j’ai vu, j’ai découvert l’art contemporain »
Encadrés par leur professeur François Spica, des lycéens de 1re S de Senghor ont joué les reporters. Ils ont enquêté pour comprendre l’impact du Parcours de sculptures, proposé par la galerie Le Hangar, dans les rues d’Evreux. Et rédigé cette page.
Les badauds un peu attentifs ont pu s’apercevoir que quelque chose avait changé à Evreux : des silhouettes insolites ont envahi le centre-ville. Depuis le 1er avril et jusqu’au 10 juillet, une vingtaine d’oeuvres d’art contemporain y sont exposées. La galerie Le Hangar, à l’initiative de Julie Borel, a mis en place un parcours de sculptures monumentales plus ou moins remarquées par les passants.
parc François-Mitterrand. Maintenant, elle est intarissable sur la question. « Ma préférée est la spirale en bois du jardin public, pour moi elle symbolise l’avenir et le passé, et la matière, la couleur du bois s’intègre bien dans le cadre ». Il s’agit de la Tour Hélicoïdale de Jérôme Leyre, l’une des oeuvres qu’on remarque le plus lors du parcours avec Nomade, le personnage imaginé par William Noblet, et celle de Nicolas Sanhes, installée devant le conservatoire. Au contraire, d’autres ne sont pas si visibles que ça, il faut réellement aller les chercher, comme celle de William Noblet dans la vitrine d’un salon de coiffure et celle de Cécile Raynal dans une compagnie d’assurance.
Faire sortir les oeuvres de la galerie
Qu’elles soient monumentales ou plus modestes, Julie Borel veut faire sortir les oeuvres de sa galerie pour les mettre en contact direct avec les citadins. Cette vision démocratique de l’art donne la possibilité à cha- cun de construire et de se faire sa propre opinion de l’art contem- porain. Encore faut-il s’en donner la peine.