LYCéENS VS PASSANTS
Un groupe de lycéens a tenté de décrire les oeuvres qu’ils voyaient dans le jardin public et de dire ce qu’ils ressentaient ou comprenaient. Alors qu’un autre approchait les badauds près de la cathédrale pour leur demander leur ressenti. Témoignages. Sans langue de bois.
IP5, de Nicolas Sanhes : Cette oeuvre imposante, représentant une sphère composée de poutres métalliques peintes en blanc, comporte de nombreux points de vue, le meilleur étant de se placer dos à la ville, donnant ainsi une sensation d’évasion. Globalement, les passants ne voient pas la raison d’être de cette sculpture. Elle leur paraît trop abstraite. Selon nous, la sculpture est imposante mais est trop abstraite pour quelqu’un qui ne s’intéresse pas beaucoup à l’art.
Cycle, de Jenny Hollocou : elle est en bois et elle est composée d’un arbre fruitier. Certains passants disent : « On dirait un cadre. » Mais ils ne comprennent pas forcément l’intérêt de cette sculpture. Pour nous, elle est trop sombre pour être exposée dans un jardin.
La tour infernale et la tour hélicoïdale, de Jérôme Leyre : il s’agit de deux sculp- tures en bois, elles sont assez imposantes et se remarquent très bien. Elles ont une forme de spirale. Selon les piétons rencontrés, elles ont une forme amusante, ils apprécient l’utilisation du bois, ces oeuvres donnent envie de les toucher de passer en dessous, à travers… Selon nous elles sont rayonnantes et agréables même si elles sont immenses.
Mémoire d’arbre de William Noblet : cette oeuvre est faite de fer à béton et de bois. Elle représente un arbre qui n’existe plus. L’avis des passants est divisé. Certains apprécient cette oeuvre car elle représente quelque chose de concret. Cependant la majorité des passants préféreraient voir un arbre naturel et non pas une sculpture artificielle. Pour nous, cette sculpture est très bien implantée dans le paysage l’oeuvre représente un soldat ou un chevalier, en bronze patiné. Comme le nom l’indique on peut associer le soldat à un défenseur qui veille sur quelque chose. Folkert de Jong a décidé de faire une sculpture de taille humaine, sans détails précis.
Attention : Julien Puginier a décidé d’établir une contradiction entre robustesse et vulnérabilité. Certains passants associent l’oeuvre à un « bonhomme de neige dans le vent » pour les plus jeunes, et les autres à « une boule à facettes ».