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Le président Rostol entre regrets, envie et ambition

Plus déçu de la prestation de son équipe que d’une montée ratée, André Rostol n’a pourtant accablé personne. Il attend désormais la venue de Laurent Sciarra pour poursuivre le bon travail effectué par Laurent Pluvy cette saison.

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Président Rostol, quel constat faites- vous après cette finale retour manquée par l’ALM ?

Aujourd’hui, on n’a pas vu l’équipe d’Evreux. Il n’y avait personne. On ne peut même pas dire qu’on n’a pas eu de réussite. Il n’y avait pas du tout de jeu. C’est vraiment une catastroph­e.

Que s’est- il passé selon vous dans le premier quarttemps ?

Je ne sais pas ce qui s’est passé. Si c’est la foule ou quoi, mais on n’a pas reconnu les gars. Dans les vestiaires, on leur a dit qu’on ne voyait pas d’engouement. Est- ce que c’était trop fort, trop gros pour eux ? Je ne sais pas.

« On n’a pas joué »

Où est le regret sur cette finale ?

J’ai plus de regrets sur ce match-là que lors de la défaite à Evreux, en tout cas. Moi, mon regret, c’est pendant tout le match. On n’a pas joué. J’aurais préféré prendre 30 ou 40 points mais que les gars puissent se libérer et jouer comme d’habitude. Là, aux lancers-francs, aux rebonds, il n’y a plus personne !

Il vous a semblé long, ce match ?

Très très long, oui. Et pénible. Avec la télévision en plus… Le pire, c’est que ça ne reflète pas du tout la saison. C’est télévisé et on va garder cette dernière image. Ce n’est pas celle que j’aurais aimée qu’on garde de nous.

Ce sera Sciarra

Maintenant, il va falloir ouvrir le dossier de l’entraîneur…

Ah, le dossier de l’entraîneur… (rires). Ce sera Laurent Sciarra. On l’a choisi, pas encore signé et déterminé la durée de son contrat.

Pourquoi ce choix, après avoir d’abord évoqué Fabrice Lefrançois ?

Fabrice était notre choix initial, mais ça n’a pas pu se faire dès cette année. On va donc prendre Laurent Sciarra. C’est quelqu’un que je connais depuis pas mal de temps. J’aimais bien le voir jouer. C’est un meneur que l’on choisit parce qu’il va développer le même jeu que Laurent Pluvy. Un jeu d’attaquant. Il va nous apporter le même dynamisme.

Vous avez conscience que c’est un pari ?

C’est un pari calculé. Je fonctionne toujours à l’intuition. Je pense que c’est le bonhomme qu’il nous faut aujourd’hui pour garder cette joie de jouer au basket, cette joie de la vie. On attendait la fin des play-offs pour officialis­er sa venue.

« On a besoin d’une salle »

Qu’est- ce qui vous chez Laurent Sciarra ?

C’est quelqu’un qui a besoin de support et de dialogues. On sait que c’est un bavard. J’aime ça. Je pense que je vais bien m’entendre avec lui. Il a mûri, il a envie de se relancer et de se redonner une nouvelle image. Notre club sert bien pour relancer des joueurs et des coaches.

Est-ce que cela veut dire qu’Evreux se résigne juste à cela et à ne jamais monter en Pro A ?

Non, non… Le problème d’Evreux, c’est un problème de budget et de salle. Notre maire nous a promis une nouvelle salle. On en a besoin. Quand on voit celle du Portel, on se dit que ce serait merveilleu­x. On doit venir visiter cette salle avec lui pour prendre modèle. Il faut y croire.

plaît

Recueillis par Ph. G.

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