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Fermeture le 31 janvier

Prononcée en haut lieu, la fermeture de Casa libère un espace en centre-ville. Dans lequel pourrait s’engouffrer l’Office de Tourisme d’Évreux, «éparpillé» sur trois sites place du Général-de-Gaulle…

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« Nous l’avons appris du jour au lendemain. Sur le coup, ça nous a mis un coup au moral » admet Lindsay Vieren, assistante de direction chez Casa qui, à Évreux, avait pignon sur rue depuis une trentaine d’années.

Mais la décision est sans appel : la direction a, en effet, décidé de fermer 56 de ses 199 magasins implantés sur le territoire national, provoquant le licencieme­nt sec de 200 personnes.

« À Évreux, nous sommes quatre, dont trois employés en CDI. Mais le patron a déjà fait savoir qu’il ne nous reprenait pas » regrette Lindsay, aujourd’hui tenue de compter les jours qui la séparent du baisser de rideau : le 21 janvier pour le public, et le 31 pour le personnel.

Par contre, et même si la mairie a visité les lieux, on ne sait toujours pas ce qu’il va advenir des locaux.

Mais le prochain locataire devra avoir les reins solides : rue Chartraine, Casa devait, chaque mois, réglait un loyer de 6 000 €. « C’était, bien sûr, beaucoup trop cher par rapport au chiffre d’affaires généré »…

« Ça plombe le budget »

« À ce jour, aucune date n’a été fixée pour quitter les locaux de la Place du Généralde-Gaulle, des locaux qui ne sont pas très pratiques en termes de cohésion d’équipe » convient Marion Hossin, «numéro 2» de l’Office de Tourisme.

Car l’organisme est sur les rangs pour investir les lieux précédemme­nt occupés par Casa. Un choix dicté par des raisons financière­s ? En bordure de l’Iton, l’Office acquitte d’un loyer mensuel de 4 200 € environ, donc un peu moins élevé que celui qu’il aurait à payer, rue Chartraine.

« Il n’empêche qu’en fin d’année, l’addition peut paraître élevée, avec près de 50 000 € à débourser. Ça plombe le budget » convient l’ajointe au commerce Stéphanie Auger qui ne cache pas que l’Agglo a entamé des négociatio­ns avec la propriétai­re des lieux. « Depuis peu, nous sommes en discussion ; mais rien n’a encore été signé ».

Un personnel dispatché !

À ce jour, plusieurs hypothèses s’offrent aux élus du GEA : soit ils optent pour un bail locatif, soit ils se déclarent intéressés par le rachat du bâtiment.

« Effectivem­ent, l’Office de Tourisme d’Évreux pourrait devenir propriétai­re au terme d’un montage financier qu’il convient de définir » poursuit Stéphanie Auger, affirmativ­e quant aux souhaits du personnel de l’Organisme de déserter la Place du Général-de-Gaulle.

Avantage non négligeabl­e : rue Chartraine, l’Office et ses dix salariés hériteraie­nt d’une surface de 400 mètres carrés et, surtout, d’un site propice au regroupeme­nt. « Actuelleme­nt, le personnel se répartit sur trois lieux différents, avec l’accueil du public au rez-de-chaussée, et les bureaux situés dans les étages supérieurs. Des employés dispatchés sur trois niveaux, ce n’est pas l’idéal » admet l’adjointe au commerce, impatiente de combler une nouvelle dent creuse en centre-ville… A.Guillard

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