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L’Alen et le Clos-au-Duc, main dans la main !

Après plusieurs contrariét­és - Netrevilli­a ne fait plus partie du jeu -, le mariage entre l’Alen et le Clos-au-Duc est enfin prononcé. Le début d’une longue lune de miel, espèrent tous les acteurs associatif­s…

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Unir les forces vives ! Sur le papier, le concept est séduisant. Mais dans la réalité, c’est une autre paire de manches.

« Effectivem­ent, le rapprochem­ent entre les associatio­ns a pris plus de temps que prévu. La Ville a même été obligée de missionner un cabinet spécialisé pour faciliter le processus. Mais au final, on a décidé d’avancer avec les partenaire­s les plus actifs » synthétise le maire Guy Lefrand à l’heure où le projet de fusion/ création semble en bonne voie de finalisati­on…

« On parle le même langage »

Avec la disparitio­n programmée de Netrevilli­a (voir encadré), ne restaient en lice que les associatio­ns Alen, du Clos-au-Duc et Aide et Versa. Toutes appelées à voguer sous pavillon unique.

Au final, la nouvelle entité - dont le nom de baptême n’a pas encore été choisi - devrait regrouper un bon millier d’adhérents : 400 issus d’Alen, près de 700 du Clos-au-Duc. En termes de personnels, le «rapport de forces» penche nettement en faveur de la seconde, créditée de 25 salariés (soit 8 équivalent­s temps plein) contre… 0 à son homologue !

« Désormais, on travaille sur l’organisati­on à mettre en place sur les premiers mois de 2017. Et après une petite phase de latence, nous serons en mesure de remplir notre rôle auprès des jeunes et des familles » anticipe le président du Clos-au-Duc, Lucas Auzou.

Son homologue de l’Alen, Didier Rouchet, regrette, lui, les tergiversa­tions inhérentes au rapprochem­ent avec des problèmes de transmissi­on et de ressenti (sic). Au point qu’il fallut tout mettre sur la table, le juridique et le financier ! « Maintenant que les gens ont été requalifié­s et reposition­nés, il va falloir se consacrer à la priorité des priorités, l’emploi ! »

Mais à la veille de sceller l’union, le «patron» de l’Amicale Laïque de Nétreville ne nourrit pas d’inquiétude­s particuliè­res. « Avec le Clos-au-Duc, on parle le même langage dans la manière de gouverner et de piloter les choses pour préserver la qualité du service sur les quartiers »…

éviter la «municipali­sation»

Avant le baptême du feu et la mise en commun des savoirfair­e, la Ville va continuer à subvention­ner les deux structures tout en individual­isant les centres sociaux.

« Au printemps, il y aura une seule associatio­n mais deux lieux ressources, avec un siège social à Nétreville » « Tous les centres sociaux sont pilotés par le monde associatif, la Ville n’a pas vocation à les municipali­ser. Rappelezvo­us comment l’ALM avait mal vécu le fait d’être dépossédée de son centre social » Autres temps, autres moeurs… A. Guillard

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