Anagonye en renfort
* Anagonye à la rescousse. L’ALM a officialisé lundi la signature d’Aloysius Anagonye (2, 03 m). Suite à la blessure de l’intérieur letton Ricmonds Vilde, ce pivot américano-bigérian de 35 ans, arrivé à Evreux en milieu de semaine dernière, vient de signer en tant que pigiste médical pour pallier à cette absence jusqu’à la fin de l’année civile.
Outre son superbe palmarès (champion NCAA en 2000, vainqueur de la Supercoupe de Slovénie en 2003, champion de Slovénie en 2004, vainqueur de la FIBA EuroCup en 2006, vainqueur de la Coupe de Slovénie en 2011 et vainqueur du Match des Champions en 2013), Anagonye présente l’avantage de connaître le championnat français. Il a déjà passé plusieurs saisons en France en Pro A, du côté d’Orléans (2007/2008), de Paris-Levallois (2013/2014) et de Boulogne-sur-Mer (2014/2015) pour un bilan moyen de 7,6 points et 4,8 rebonds pour 9 d’évaluation en 78 matchs joués.
Le natif de Detroit s’entraînait depuis le début de la saison du côté du Paris-Levallois sous les ordres de Frédéric Fautoux. Il portera le numéro 16 et devrait faire ses débuts sous le maillot ébroïcien dès vendredi à Lille.
* Un banc à 2 d’évaluation. Lamine Kanté, Samir Mekdad et le fantomatique Angel Nunez ont compilé un (trop) modeste 4/9 aux tirs et 4 ballons perdus en sortie de banc. L’évaluation des remplaçants de l’ALM (2 pour trois joueurs) tranche avec celle des Havrais (57), les intérieurs Sanchez et Paschal ayant inscrit 39 points (17/22 aux tirs) pour 49 d’évaluation rien qu’à eux deux !
* Il faut sauver le soldat Henry. Malgré une superbe fiche statistique (21 points, 11 passes, 9 fautes provoquées et 6 rebonds), il faut pourtant constater que le lutin américain Corin Henry ne remplit pas complètement son rôle de meneur de jeu. Avec encore 37 minutes sur le parquet, il a certainement manqué de fraîcheur et a souvent abusé d’actions individuelles sans prendre soin d’installer le collectif offensif.
* Rémy Dibo stagne. Sur un nuage pendant deux mois (16,6 points à 45% aux tirs et 9,2 rebonds en moyenne), l’artilleur Rémi Dibo a sérieusement baissé de régime depuis trois rencontres (8,7 points à 34% aux tirs et 5,3 rebonds). A force de briller, ses adversaires se sont méfiés et ne lui laissent plus autant d’espaces pour shooter. Et comme Lamine Kanté et Angel Nunez, ceux qui sont censés le soulager, sont pour l’instant fantomatiques, c’est tout l’équipe d’Evreux qui en pâtit.
* Gauthier Denis, un avenir prometteur. Né sur les bords de l’Iton le 1er avril 1997, l’ancien pensionnaire du Centre de Formation amicaliste a affronté, vendredi, son ancien club, pour la première fois de sa carrière en match officiel. Auteur de 8 points en 18 minutes vendredi, il est de plus en plus responsabilisé par son coach, Jean-Manuel Sousa. A moins de vingt ans, il est la preuve qu’on peut être français, jeune et performant sur un terrain de basket.