Eure Infos

EVB 2017/2018 : le jeu se poursuit

-

Comme pour le jeu FIFA, l’heure reste aux hypothèses pour le devenir du groupe ébroïcien 2016/2017. Voici quelques pistes et de nouvelles extrapolat­ions. Merci au président Buisson qui a bien voulu se prêter à ce feuilleton. Après les cas Oliveira Souza, Fidon et Olinga (cf. notre édition précédente), penchonsno­us sur ceux de Sanchez, Burmazovic et Zahora.

On cause en coulisses

Dernier match contre le Stade Français Paris, la question est posée : « On se revoit en septembre prochain. » Vlatka Zahora n’esquive pas : « Et pourquoi pas ! »

La centrale croate a connu une saison en deux actes. À 32 ans, elle se rebranchai­t sur son histoire personnell­e. Petit retour en arrière. À 16 ans, elle évoluait déjà en première division croate. À 18, elle disputait la fameuse Ligue des Champions. Les détours de la raison (un cycle universita­ire bouclé) et de l’amour lui font emprunter les routes nationales françaises : N2F puis DEF (3 saisons) et octobre 2016, la voici de retour au plus au haut niveau.

Première partie de saison timide, avec une blessure à une cuisse qui gâche ces retrouvail­les. Léandra Olinga entre dans la boucle de la concurrenc­e. Plutôt que de geindre, Vlatka Zahora réagit. Elle se montre plus consistanc­e au bloc, elle varie ses angles d’attaque et sert avec plus d’agressivit­é.

La Croate finit la saison en boulet de canon. Comme Buki Burmazovic, la trentenair­e a bossé physiqueme­nt. Peut-être plus que les autres. Pour être un exemple et assurer sur le fil d’une compétitio­n. Une prolongati­on peut se discuter.

* LE VERDICT DU PRÉSIDENT BUISSON : « Nous avons entamé une discussion avec la joueuse… sur la base de la deuxième partie de saison. Les deux derniers mois, Vlatka a prouvé qu’elle était à sa place en Ligue AF. Sur sa lancée, elle peut réaliser une très belle prochaine saison à ce niveau. Nous avons bien fait d’aller la chercher à Marcq-en-Baroeul. »

Et si on discutait…

L’internatio­nale ibérique est incontesta­blement l’une des satisfacti­ons de l’exercice passée. Sa première saison à l’EVB, en DEF, s’était déroulée en deux temps. Le premier, hésitant, avec du partage de poste avec Zanotto. Dans le rush final, l’attaquante-réceptionn­euse italienne a perdu en confiance quand la réceptionn­euse-attaquante espagnole prenait de l’assurance. Le dernier mois de compétitio­n donnait alors envie au staff et aux dirigeants de prolonger l’aventure.

Un été avec la Roja en libéro et Alba retrouvait ses nouvelles collègues à peine cinq jours avant le début de la Ligue AF. Surprise. L’ailière avait gagné en bras. Les tâches ménagères arrières toujours impeccable­ment assurées, Alba Sanchez a dépassé à plusieurs reprises la barre des dix points.

Voici un élément qui donne beaucoup à l’équipe et participe. Son mouvement conditionn­e le mouvement suivant.

* LE VERDICT DU PRÉSIDENT BUISSON : « Effectivem­ent, nous sommes en discussion. Il existe une envie commune d’aller un peu plus loin ensemble. Alba est évidemment une joueuse stabilisat­rice dans le jeu mais aussi dans la vie de groupe. Une jeune femme à l’éducation impeccable. Elle fait l’unanimité, que ce soit auprès du staff, de ses collègues ou des dirigeants. »

Elle reste à la maison

La Serbe avait quitté la Ligue AF après des prestation­s moyennes en étant souvent la cible des serveuses adverses. Jamais un bon indice pour une libéro.

En DEF, elle avait également connu un coup de mou, la première année, autour de la trêve de Noël.

Mais Tatjana Burmazovic n’a pas lâché l’affaire. Elle a travaillé durement. Physiqueme­nt tout d’abord. Ensuite, avec Oriane Amalric, elle a formé un duo de capitaine complément­aire. La Tarnaise sur le terrain pour des questions règlementa­ires, Buki à l’entraîneme­nt ou dans la vie de groupe.

Chose curieuse, elle avoue : « Je parle peu. Mais le peu que j’ai à dire est écouté par les filles. »

Renouveau en 2015/2016 en Ligue AF. Toutefois, la libéro a passé un palier supplément­aire et elle a délivré, à 33 ans, sa meilleure saison sous le maillot de l’EVB avec un ballon qu’elle découvrait. En Ligue AF en plus !

Son associatio­n avec Alba Sanchez fonctionne parfaiteme­nt ce qui permet à l’EVB de posséder une belle assise arrière. Indices supplément­aires de son maintien à Evreux, Buki Burmazovic explique : « Je déteste les déménageme­nts. Je suis très casanière. Je me sens bien à Evreux où j’ai trouvé un bon cadre de vie et de travail. »

* VERDICT DU PRÉSIDENT BUISSON : « Buki a signé pour une saison supplément­aire. Elle est notre premier mouvement officiel. Cette joueuse se bonifie comme le bon vin. Elle prend du plaisir et reste performant­e. Buki demeure motivée, passionnée par le jeu et elle a adoré le dernier mois de compétitio­n dans ce gymnase Canada démonstrat­if. Elle en veut encore ! »

Vlatka Zahora

Alba Sanchez

Tatjana « Buki » Burmazovic

Newspapers in French

Newspapers from France