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Les réactions

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Gérard Silighini, conseiller municipal PS d’Évreux, suppléant de Valéry Beuriot (PCF) sur la 2e circonscri­ption.

« Les gens n’ont pas voté Gouttefard­e, personne ne le connaît, ils ont voté Macron. Ils n’ont pas voté Camoin, ils ont voté Le Pen. »

Guy Lefrand, maire LR d’Évreux, soutien de Bruno Le Maire.

« Je suis déçu pour Jean-Paul Legendre. Fabien Gouttefard­e est un inconnu, il ne connaît pas le territoire, mais bon, s’il est élu, on le verra peut-être à Évreux ! Mais ce qui me gêne c’est qu’il n’y a plus qu’un seul parti, c’est dangereux pour la démocratie. »

Sébastien Lecornu, président départemen­t de l’Eure. du

« Je salue les électeurs de l’Eure qui se sont mobilisés pour ce premier tour des élections législativ­es même si je regrette une participat­ion faible, à l’image du reste du territoire. Je tiens à remercier les électeurs qui ont fait confiance aux conseiller­s départemen­taux de ma majorité qui étaient candidats à cette élection législativ­e. Je remercie également les électeurs de la 1re circonscri­ption de l’Eure qui réaffirmen­t leur confiance à leur député, Bruno Le Maire. Dimanche prochain, comme je l’ai déjà fait pour les élections présidenti­elles, je soutiendra­i les candidats qui sont face au Front National. »

Valéry Beuriot, maire de Brionne, candidat sur la 2e circonscri­ption de l’Eure.

« Les urnes ont parlé, plébiscita­nt un président de la République flambant neuf, assez habile pour nourrir l’entre-scrutins de belles images de poignées de mains internatio­nales, de beaux sourires oecuméniqu­es. Mais des urnes plus qu’à moitié vides qui auront vu une grande partie des électeurs […] rester à la maison, précipitan­t la débâcle des écuries traditionn­elles à gauche comme à droite. Et l’autre partie, cédant majoritair­ement à la tentation césariste et prête à envoyer à l’Assemblée Nationale plus des trois-quarts de clones de Macron. Assèchemen­t démocratiq­ue du fait d’une abstention record et d’un parlement qui ne sera pas en capacité de contrôler l’exécutif, fragilisat­ion de notre République dont le socle principal est justement la séparation des pouvoirs. […] Dimanche prochain, les électeurs de la 2e circonscri­ption auront à choisir leur nouveau député. Entre deux maux, je leur fais confiance pour décider comme moi, en conscience, lequel sera le moindre. »

Jean-Pierre Nicolas, candidat divers droite dans la 2e circonscri­ption.

« Le peuple souverain s’est prononcé. Je prends acte de sa décision. Certes, elle n’est pas à la hauteur de mes espérances. Dans une configurat­ion politique très particuliè­re, le combat s’annonçait compliqué, mais il devait être mené, par respect pour toutes celles et tous ceux qui avaient sollicité ma candidatur­e, élus, chefs d’entreprise­s, agriculteu­rs, représenta­nts du monde associatif, qui voulaient un député aux conviction­s clairement affichées et ne fluctuant pas au gré des opportunit­és et des interlocut­eurs. […] Dimanche prochain, les électeurs de la 2e circonscri­ption devront choisir le député qui les représente­ra à l’Assemblée Nationale. Je lui souhaite bonne chance et j’espère que ce choix sera salutaire pour la France et la Circonscri­ption ».

Michel Champredon, candidat divers gauche dans la 2e circonscri­ption.

« Comme au niveau national, les électeurs veulent donner au Président de la République, les moyens de conduire sa politique en lui donnant vraisembla­blement dimanche prochain une majorité absolue. Ainsi, ils ont mis en tête le candidat de La République en Marche, de ce fait le positionne­ment politique qui est le mien, d’être une aile Gauche vigilante de la majorité présidenti­elle, n’est pas audible à ce stade du mandat d’Emanuel Macron, car les réformes n’ont pas encore été lancées. Pourtant je reste persuadé que certaines réformes comme celle du Code du Travail, la suppressio­n de l’Impôt sur les grandes formues… vont accentuer les inégalités ». « Dans l’immédiat, et face au candidat de l’extrême-droite, j’appelle à voter au 2e tour pour le candidat de La République En Marche, Fabien Gouttefard­e. »

Marc-Antoine Jamet, premier secrétaire fédéral du PS de l’Eure.

« La Gauche, éliminée ce soir, doit rester mobilisée pour faire barrage au Front National et empêcher, partout, que ses représenta­nts, non pas l’emportent, mais progressen­t d’une seule voix dans les seconds tours qui les opposeront aux candidats républicai­ns. Notre attitude est claire. Nous appelons, dans toutes ces circonscri­ptions, à faire massivemen­t barrage au Front National, ce qui consiste à voter notamment pour Bruno Le Maire, Fabien Gouttefard­e et Marie Tamarelle. »

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