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On a testé pour vous

- C.M.

Il ne restait plus qu’à tester un saut avec chute libre en parachute biplace de 3 300 mètres de hauteur. On a tenté.

Le vaste hangar d’Abeille Parachutis­me est situé à l’entrée de l’aéroport du Havre Octeville. Juste au pied de la tour de contrôle. Première impression, accueil chaleureux et individual­isé. Les membres du staff, plus d’une quinzaine ce dimanche, prennent le temps de saluer chacun et discuter, sourire aux lèvres. Tutoiement de rigueur. Les formalités administra­tives sont précises, bien cadrées, comme le reste et prennent peu de temps.

La sécurité omniprésen­te

Dans un vestiaire bien achalandé, il faut choisir et mettre une combinaiso­n à sa taille. Le moniteur avec lequel je saute, en l’occurrence le boss, Pierre, me fixe soigneusem­ent mon harnais. Une fois harnaché, l’adrénaline monte d’un cran. Dans un coin du hangar, une vidéo explique, en détail, toutes les phases du saut. La sécurité est omniprésen­te à toutes les phases. J’apprends ainsi que la voile de secours a une ouverture automatisé­e à 550 mètres si la voile principale n’est pas déployée. Ça rassure ! Briefing précis et détaillé aux deux prochains groupes et montée dans l’avion. Plus question de raisonner, le cerveau est saturé par un mélange d’adrénaline et d’anxiété.

La porte s’ouvre…

Après une douzaine de minutes de montée rapide, au-dessus de la région, vue sur Étretat, puis ouverture de la porte. Chacun sourit, mais honnêtemen­t, côté néophyte, c’est un peu crispé. Sauter d’un avion en vol est contre nature. Mon mental a fait le boulot avant, j’ai décidé de faire ce saut et je le ferai. Assis à la porte devant 3 300 mètres de vide, l’anxiété est à son maximum. Puis, une fois lancé dans le vide, à 200 km/h, les sensations, comme le plaisir, sont extrêmes. Un pur bonheur ! Des sensations fortes, enivrantes mais indescript­ibles.

Ça plane pour moi

À 1 500 mètres Pierre ouvre la voile. Nous passons de 200 km/h à 20 km/h en vitesse de descente, le coup de frein est puissant. De la position couchée en chute libre, on passe à la position debout en trois ou quatre secondes. Un deuxième bonheur, absolu. Nous planons tranquille­ment, en silence, audessus du Havre et sa région. Là j’ai maintenant tout le loisir de détailler le paysage magnifique, la ville, les plages, la mer, le port… Pierre m’initie à utiliser les commandes de direction et de ralentisse­ment de la voile. Un tour de manège XXXL ! Comme le vol, l’atterrissa­ge est très doux. Redescendu sur terre, je garde un souvenir merveilleu­x et incroyable de cette expérience. Autour de moi, je conseille à tout le monde de le faire. Sensations fortes et plaisir indescript­ible à la clef…

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Une fois lancé dans le vide, à 200 km/h, les sensations, comme le plaisir, sont extrêmes

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