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À 66 ans, une nuit dehors

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Jeudi dernier, une femme a disparu de l’hôpital de Pont-Audemer, les gendarmes ont été alertés vers 17 heures.

La femme, âgée de 66 ans, souffre de troubles psychologi­ques. Elle a autorisati­on de sortir mais doit rentrer pour les repas, ce qu’elle n’a pas fait ce midi-là. Originaire de SaintChris­tophe-sur-Condé, elle s’est dirigée vers ce secteur.

Elle a été aperçue par un habitant d’une maison de la route de Saint-Paul, vers 16h30, alors qu’elle passait sur sa propriété.

La voyant, le propriétai­re lui a proposé un verre d’eau, et remarquant le bracelet de l’hôpital à son poignet, a prévenu l’établissem­ent.

Là, il lui a été répondu que cette dame avait le droit de sortir, et qu’il fallait donc la laisser partir. La personne ayant répondu au téléphone ignorait sans doute que la dame de 66 ans n’était pas rentrée manger le midi. Une erreur de l’hôpital qui aurait pu coûter très cher.

La dame a donc repris son chemin, jusqu’à ce que l’hôpital de Pont-Audemer donne enfin l’alerte aux gendarmes. Les recherches sont alors lancées, sans succès.

Les chiens cynophiles lancés sur la piste de la femme disparue abandonnen­t leur recherche au niveau du rond-point de Décathlon, où ils semblent perdre la trace de la «fugueuse».

Les recherches durent jusqu’à une heure du matin, la nuit profonde rendant les choses trop compliquée­s. C’est finalement vers 10 heures, vendredi matin que la femme sera retrouvée par une patrouille de gendarmes, assise non loin des éoliennes de Campigny.

Malgré la nuit passée dehors, elle ne semblait pas avoir trop souffert du froid, et se trouvait en bonne santé. Elle a été prise en charge par les pompiers de Pont-Audemer. Un hélicoptèr­e, qui avait été appelé en renfort de la région parisienne, a donc fait demi-tour.

Une histoire qui finit donc bien mais qui aurait pu connaître un épilogue plus funeste en période hivernale.

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