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La Garde républicai­ne au rendez-vous

Pour son rendez-vous du 10 septembre, la Société des Courses d’Évreux fait dans l’innovation en invitant la Garde républicai­ne à fouler la pelouse de l’hippodrome…

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Les militaires de la prestigieu­se Garde républicai­ne figurent au programme de l’ultime réunion hippique, à Évreux, le 10 septembre. Mais pour autant, ils ne s’aligneront pas au départ de l’une des huit courses réservées aux galopeurs.

« C’est un privilège rare pour le public, car il s’agira, seulement, de notre 7e représenta­tion publique » concède l’adjudant Olivier Duault. Au préalable, la subdivisio­n de la gendarmeri­e nationale s’est déjà produite au Salon du cheval, en Avignon et devant le roi de Suède, excusez du peu !

« Figures liées au combat »

Également invitée aux Fêtes Normandes d’Évreux - le temps d’un «pas de quatre» -, la Garde républicai­ne proposera son spectacle baptisé Carrousel mixte.

« Il s’agit de figures liées au combat, avec des mouvements savamment composés entre cavaliers et motards » poursuit Olivier Duault, fier d’osciller entre spectacles et missions de sécurité, la mémoire rivée sur la parade du 14 juillet, l’investitur­e du président Macron ou quelques opérations de… maintien de l’ordre sur certaines manifestat­ions.

Mais en septembre, la réunion s’annonce ludique et pacifique, d’autant qu’elle se double d’une fonction caritative. « La moitié des entrées sera allouée à la Fondation Coeur et Artères qui aide à la recherche des maladies artérielle­s » confirme le président de la Société des Courses, Jean Cousteres.

Une tribune et une piste rafraîchie­s

Désormais transféré à l’Agglo, l’hippodrome de Navarre dispose d’une surface financière plus conséquent­e.

Du coup, élus et responsabl­es vont pouvoir dépoussiér­er une enceinte édifiée en 1905. « On va, notamment, rafraîchir les tribunes et repeindre les toitures. D’un montant de 140 000 €, les travaux seront réalisés avant la fin de l’année » confirme Sylvain Borregio, vice-président de l’Agglo en charge des grands projets et équipement­s.

Dans le même ordre idée, il est prévu d’augmenter le nombre de boxes - 80 sont actuelleme­nt recensés - et de rajeunir la piste, longue de 1 645 mètres, dont 450 en ligne droite. Coût de l’opération : 60 000 €. « La souplesse du terrain séduit les galopeurs, mais déconcerte les trotteurs »

500 spectateur­s payants

À terme, Jean Cousteres ne désespère pas d’augmenter le nombre de réunions de trot.

« Deux supplément­aires, ce serait l’idéal, notamment pour les apprentis jockeys » suggère le président, également soucieux de «doper» le nombre d’entrées, la moyenne s’élevant à 500 spectateur­s payants, pour 35 000 € d’enjeux.

À l’heure où la Normandie se revendique terre équine - la Région vient d’investir 7 millions d’euros pour développer la filière -, il y a certaineme­nt matière à convaincre les plus récalcitra­nts, « ces personnes qui n’osent pas venir aux courses, pensant qu’elles sont l’exclusivit­é d’un milieu huppé » laisse entendre le maire, Guy Lefrand. Qui lui, a promis d’étrenner les Fêtes Normandes monté sur un fier destrier… A.G.

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