Germain Castano (Orléans) : «La pièce aurait pu tomber de l’autre côté…»

Si Germain Castano se montrait fair-play avec l’ALM Évreux, pas certain que ses mots réconfortent des Normands qui auront tout donné. Et qui ont terminé le match avec un cinq majeur manquant d’expérience face aux énormes CV de l’Orléans Loiret Basket.

* Germain Castano (Orléans) : « C’est un match incroyable. Quand la pièce tombe du bon côté, on est forcément content. Mais elle aurait pu tomber de l’autre côté. Je suis déçu de notre entame du match. Il y a une équipe qui avait envie de rester en vie. Évreux l’a très bien montré. On s’est fait impacter dans tous les sens. J’avais l’impression que ça allait plus vite, plus haut, que c’était plus dur, plus adroit, que ça courait plus vite… Et heureusement qu’on ne rentre pas aux vestiaires à -20, car on regarde beaucoup trop jouer Évreux. On fait un ou deux petits ajustements qui nous font beaucoup de bien en deuxième mi-temps. On a eu le caractère pour revenir, je retiens ça, surtout à l’extérieur. On inscrit deux gros tirs pour arracher deux prolongations. Je décide de prendre un temps mort dans la 2e prolongation en demandant aux garçons de faire faute si on loupe le tir pour ne pas que l’ALM prenne un tir à 3 points. On ne la fait pas et Parmentelot marque. Des matchs comme ça, c’est fou, c’est rare. Je suis évidemment content de la victoire, mais je ne fanfaronne pas. Je connais très bien le contexte d’Évreux.

Cette victoire aurait pu leur faire du bien, ils n’ont pas du tout démérité. Le scénario est un peu dramatique pour eux. Mais rien n’est fait pour l’ALM, il faut s’accrocher. »

Namura et le fil rouge

* Marc Namura (ALM Évreux) : «C’est le fil rouge de notre saison… La constance.

On a fait des choix forts en laissant Negrobar et Morency tirer à 3-Points. Ils font 2/9 à eux deux. Mais Negrobar met celui qu’il faut (NDLR : pour égaliser à la fin du temps réglementaire). Ce tir nous fait mal et fait basculer le match. Quand on voit les temps de jeu de Johnson-Odom (49 minutes), Gomez (48 minutes) ou encore Morency (48 minutes), ça prouve bien qu’Orléans ne voulait pas lâcher cette rencontre. Ses jeunes joueurs n’ont quasiment pas joué du match. Maintenant, on a de grosses lacunes, de gros manques. On lâche 11 lancers francs ! Il y a un manque d’intelligence collective. Par moments, on joue comme des poulets sans tête. On manque de leadership sur nos lignes arrière, mais ça, on le sait… Reste que je ne peux pas reprocher aux mecs de ne pas avoir mis de l’énergie. Je termine quand même le match avec des gamins comme Angloma, Parmentelot, Kasiama et Malwaya face à des gars qui ont des CV longs comme le bras. Je ne peux rien leur reprocher. Aujourd’hui, on n’a plus le choix, on doit faire 2/2. Il faut réparer les têtes, les corps ; à nouveau montrer, encore et encore, les erreurs en vidéo comme on fait depuis le début de l’année. »