EVO (France)

BMW Z3 M Roadster

XAVIER EST DE RETOUR DANS LA RUBRIQUE AU JOUR LE JOUR POUR NOUS PARLER DE SA BELLE Z3 M, MAIS PAS SEULEMENT.

- Xavier

Il y a maintenant plusieurs mois que je n’ai pas eu l’occasion de prendre ma plume, il faut dire que nous avons connu un hiver particuliè­rement rude qui ne m’a pas permis de sortir mon jouet lorsque je le souhaitais. Cela ne m’a pas empêché, au-delà de ma petite sortie hebdomadai­re, de faire de belles rencontres et de continuer mes investigat­ions automobile­s, non pas que je me lasse du Z3 M et de ses envolées lyriques, bien au contraire, mais juste l’envie de goûter à autre chose de plus punchy à bas régimes. Le cahier des charges est simple mais pas évident à satisfaire : cabriolet, V8, plus de 400 ch, boîte mécanique et surtout, rigolo à conduire, le tout pour un budget raisonnabl­e. Du coup, mes vieux démons sont de retour, après la journée d’essai du M Tour, je lorgne à nouveau du côté de la firme bavaroise et la charismati­que M3 E92.

C’est une auto qui ne m’a jamais vraiment plu, mais avec le temps, je commence à l’apprécier, d’autant plus qu’elle n’a quasiment pas de défaut : elle existe en cabriolet, a un look sportif avec ses ailes gonflées et ses boucliers, un V8 de 420 ch et dispose de 4 places pour emmener toute ma tribu cheveux au vent. Passé la prise de contact, il est temps de prendre la route, contact, le son n’est pas extraordin­aire, mais je sais que des lignes d’échappemen­t de seconde monte soignent très bien cela !

Sur la route, je suis surpris par l’agilité de la Série 3, l’auto virevolte telle une ballerine et fait oublier ses 1 600 kg et 4,67 m de long, on se croirait au volant d’une compacte, une bonne surprise. Question moteur, je retrouve le caractère des M dénué de toute inertie, il ne demande qu’à prendre des tours, des tours, et encore des tours jusqu’à 8 500, une vraie mécanique de course. Par contre elle n’est pas très coupleuse à bas régime, limite moins souple que mon 3.2. Surprenant pour un V8… Pour avoir échangé avec un voisin (je vis dans un quartier de Béhèmistes, le hasard fait parfois bien les choses) qui a possédé quasiment toutes les génération­s de M3, ça se confirme, le V8 est moins rond à mi-régime que le 6 en ligne et consomme 15 à 17 litres aux 100 km sans être forcément plus performant jusqu’à 200 km/h. Les 200 kg d’écart n’y sont peut-être pas étrangers…

Bref, si l’essai de la M3 a révélé une surprenant­e agilité pour une auto de ce gabarit, son moteur m’a quelque peu laissé sur ma faim. Non pas qu’il soit mauvais, bien au contraire, c’est une pièce d’orfèvrerie mécanique, mais les sensations qu’il procure sont trop proches de ce que j’ai déjà. Et comme je compte garder le Z3 M…

Pour conclure à propos de la M3, pour qui envisage d’avoir une seule sportive dans le garage, c’est une sportive complète, dynamique sur la route et nantie d’un moteur avide de hauts régimes, une réussite, même je lui préfère encore la sulfureuse M2, toujours elle… Du coup, je me suis intéressé à une autre auto mais ce sera l’objet d’une prochaine contributi­on.

Pour en revenir à ma fidèle monture, elle continue de me faire plaisir à chaque sortie, même si mon premier souci mécanique est venu ternir le tableau : rien de grave, panne de klaxon, ça peut prêter à sourire, mais c’est un élément indispensa­ble pour ne pas se faire scalper par un oiseau dépressif… Problème résolu lors la révision (le mécano de chez SPC Auto a tout de même passé une bonne heure pour réussir à rebrancher la cosse électrique après avoir démonté la moitié de l’auto !), la voilà donc prête, telle la cigale, à chanter et danser sur la route tout l’été !

LA M3 EST UNE SPORTIVE COMPLÈTE MAIS JE LUI PRÉFÈRE ENCORE LA SULFUREUSE M2

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France