Mclaren 720S : 1’11’’5 Mclaren P1 : 1’12’’6 Ferrari 488 GTB : 1’12’’8
quatre P Zero Corsa totalement neufs en me glissant un « bonne chance » à l’oreille après qu’ils ont appris que je souhaitais débrancher totalement les aides sur mes prochains tours. Ils me conseillent aussi d’effectuer deux tours lents pour chauffer les pneus avant de…, enfin, bon, avant de voir comment elle se comporte.
De retour en piste, après mes deux tours de chauffe, je retrouve le feeling merveilleux d’une 720S parfaitement réglée (ou presque) pour s’exprimer sur circuit. Son caractère absolument dingue est toujours présent (accélération délirante, stabilité fantastique au freinage, rapidité et réactivité incroyables de la boîte à la montée comme à la descente des rapports), mais elle y ajoute désormais un mordant supérieur du train avant, ce qui veut dire qu’elle emmène plus de vitesse dans tous les virages. Et bien que je sois obligé de gérer à l’aide de mon pied droit le patinage des roues arrière, je profite maintenant d’une accélération immédiate et massive à chaque sortie de courbe, ce que n’autorisait pas le mode Dynamic trop castrateur.
La 720S signe ainsi un tour en 1’11’’5 avec une vitesse maximale atteinte de 230 km/h. Pour la remettre dans le contexte, la Mclaren P1 a tourné en 1’12’’6 avec le même type de pneus (des Pirelli P Zero Corsa), et sa concurrente la plus directe, la Ferrari 488 GTB, a signé un temps de 1’12’’8. Et il est bon de rappeler que la 720S est une auto “standard” du catalogue Mclaren que l’entreprise entend produire à 1 400 unités chaque année ! Dément. Ceci est absolument et brillamment démentiel.