BMW Z3 M Roadster

XAVIER ET SON Z3M FÊTENT LEURS NOCES DE FROMENT, L’OCCASION DE REMETTRE UN COUP DE PROJECTEUR SUR CELLE QU’IL VEUT REMPLACER.

On batifole, on batifole, à essayer des super-gti, M3, RS4 et autres Corvette, mais on en oublie l’essentiel : ma BMW Z3 M, dont je n’ai plus parlé depuis quelques mois ! Mais que dire de plus, si ce n’est que nous venons de fêter nos trois ans de vie commune et que, par le plus grand des hasards, elle a atteint en même temps les 50 000 km dans la réputée côte de Pondron (1 500 m, manche du championnat de France de courses de côte) à des allures pornographiques.

Pour les nouveaux lecteurs d’evo, ou les infidèles (qu’on les brûle vifs sur la place du village !), je roule avec cet engin été comme hiver, sans jamais vivre les horreurs que certains journalistes ont pu écrire sur son compte à l’époque. Sans être rivée au sol comme peut l’être une intégrale, c’est une auto saine et facile à prendre en main, et pourtant, le 3.2 de la M3 ne manque pas d’énergie !

Question coût de roulage, elle est raisonnable en ne consommant qu’entre 8 (avec madame) et 13 litres (en tête à tête) de moyenne, c’est plus qu’honnête pour une auto conçue il y a 20 ans et dépassant les 300 ch (je peux vous assurer que je ne la laisse jamais s’encrasser). Les interventions mécaniques se cantonnent à une révision par an chez un spécialiste, et le remplacement des pièces consommables (plaquettes et amortisseurs l’an dernier, qui avouaient leurs 18 ans). Dernièrement, j’ai procédé au remplacement des cales de sièges qui avaient du jeu. L’opération m’aurait coûté 800 euros chez BMW. En l’effectuant moi-même, ça ne m’a coûté que 13 euros, le prix de cales en composite (contrairement à celles en plastique d’origine) et une demi-journée de travail (2h00 à me poser un tas de questions et 2h00 de démontage/remontage une fois lancé, puis, 2h00 d’apéro pour m’en remettre). Bref, après trois ans de pratique, c’est une auto que je ne peux que conseiller à un amateur de sportives qui recherche pour un budget raisonnable une auto bourrée de caractère, capable d’accélérer comme une Porsche (voire mieux) et qui continue à faire tourner les têtes. J’ai beau avoir eu l’occasion d’essayer pas mal d’autres autos plus puissantes, je n’ai pas encore trouvé un tel rapport performancesagilité-plaisir, à part au volant de la géniale M2, mais vu que BMW ne compte pas la commercialiser en cabriolet (et que de toute façon, elle aurait été hors budget), je me suis résigné à faire perdurer notre idylle, mais ça, c’était vrai jusqu’à ce que je découvre qu’audi a commercialisé le TT RS Roadster en boîte mécanique. À suivre… novembre 2014 50 490 km 990 km

L’OPÉRATION COÛTAIT 800 EUROS CHEZ BMW, MAIS 13 EUROS EN LE FAISANT MOI-MÊME