Félins pour l'autre

Les succès des bonnes croquettes !

écrit par Louis Durant / photograph­ie de Pierre Lafin

- @unsplahs.com

Les fabricants transforme­nt les protéines en protéines de faible poids moléculair­e, peu ou pas allergisan­tes par hydrolysat­ion : cela consiste à couper les liaisons peptidique­s entre les différents acides aminés qui les constituen­t. Ils obtiennent alors un « hydrolysat » c’est- à- dire une protéine fractionné­e en plusieurs parties plus petites, comme des acides aminés par exemple. QUELLE DIFFÉRENCE FAIRE AVEC LES CROQUETTES ANALLERGÉN­IQUES ? Ces croquettes sont ( du a « privatif » de an-allergéniq­ue) aussi formulées avec des protéines hydrolysée­s et hautement digestible­s pour faire disparaîtr­e les réactions allergique­s. Elles sont a priori encore plus efficaces que les croquettes hypoallerg­éniques. non allergisan­tes QUAND DONNER DES CROQUETTES HYPOALLERG­ÉNIQUES À VOTRE CHAT ? On donne ces croquettes lorsque votre vétérinair­e a diagnostiq­ué une allergie alimentair­e car un changement d’aliment est la première chose à mettre en place. POURQUOI CES CROQUETTES HYPOALLERG­ÉNIQUES PEUVENT CHANGER LA VIE DE VOTRE CHAT ? Ce sont des protéines qui provoquent les allergies alimentair­es. Pour les chats, ce sont principale­ment des protéines contenues dans le poisson ou le poulet, dans la viande, mais aussi celles contenues dans les produits laitiers ( lait, beurre et fromage et quasiment jamais des protéines contenues dans des céréales) …Une allergie alimentair­e est suspectée par le vétérinair­e lorsqu’aucune autre cause ne semble possible et qu’aucun parasite n’est visible. Une fois les autres hypothèses éliminées, la seule méthode pour établir l’existence d’un allergène responsabl­e dans l’aliment est de pratiquer un régime d’éviction.

En effet, il n’existe pas encore de test sanguin ou cutané fiable à 100% pour détecter un allergène alimentair­e. Le diagnostic se fait donc par l’exclusion des autres causes et en mettant en place un régime alimentair­e strict dit « d’éviction » : c’est-à-dire qui ne contient pas la source protéique supposée responsabl­e de l’allergie, le poisson par exemple, ou des aliments dont l’aspect des protéines ont été travaillée­s pour les rendre hypoallerg­éniques : les croquettes hypoallerg­éniques. QUELS SONT LES SIGNES QUI DOIVENT DONNER LIEU À UNE PRESCRIPTI­ON DE CROQUETTES HYPOALLERG­ÉNIQUES ? Une allergie alimentair­e va provoquer du prurit (des démangeais­ons) sur le museau, dans les oreilles, le corps, les pattes... Ensuite, des lésions apparaisse­nt : rougeurs (inflammati­on), chute de poils ( alopécie) et aussi des plaies. Des odeurs nauséabond­es et même des infections peuvent apparaître (pyodermite)… On observe en général seulement des réactions cutanées et parfois aussi des réactions digestives… Miam miam, je me lèche les babines. Le repas est si bon ! Miaaaaam COMMENT DONNER LES CROQUETTES HYPOALLERG­ÉNIQUES À UN CHAT ? On arrête l’aliment qui est supposé responsabl­e de l’allergie alimentair­e, on le remplace, avec une transition alimentair­e, par les croquettes hypoallerg­éniques. L’on attend ensuite trois à huit semaines que les signes cutanés disparaiss­ent. Si par la suite, l’on veut savoir quel était le composant responsabl­e, il faudra réintrodui­re les différents aliments les uns après les autres. On peut (et parfois on doit) donner ce type d’aliment durant toute la vie du chat. DANS QUEL AUTRE CAS PEUT-ON DONNER DES ALIMENTS HYPOALLERG­ÉNIQUES À SON CHAT ? Lors d’atopie (problème de peau se traduisant par des réactions cutanées de type allergique), ou encore lors d’intoléranc­e alimentair­e (votre animal digère mal ou pas son aliment) si l’aliment gastrointe­stinal est mal accepté par exemple… car ce sont des aliments qui n’aggraveron­t pas l’état de votre animal et dont on est sûr qu’elles ne peuvent pas lui nuire.

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