Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire
Informer son corps social et rester simple, mais exploiter la palette des possibilités de paramétrage
En dehors des cas familiaux ou purement patrimoniaux d'utilisation des instruments, le flux financier ne porte ses fruits en motivation et management qu'accompagné d'un flux d'information sur la marche des affaires, calibré en fonction du contexte.
Des accords d'intéressement ou des règles d'abondement trop complexes diluent l'impact managérial. Dans une TPE-PME, il faut éviter de créer trop d'unités de travail distinctes et de multiplier les critères de performance à atteindre pour obtenir le levier de management souhaité.
L'intéressement mis en place avant le seuil d'assujettissement à la participation recule jusqu'à 3 ans le déclenchement de cette dernière (l'obligation pourrait être repoussée à 5 ans dans le cadre des dispositions de la loi PACTE).
Le supplément d'intéressement ou de participation permet au/à la dirigeant(e) de rajouter des primes unilatéralement, a posteriori, avec les mêmes avantages.
L'interdépendance participation/intéressement permet de maîtriser les montants, exercice après exercice, malgré les éléments exceptionnels éventuels.
La répartition proportionnelle au salaire (avec plafonnement de la rémunération du dirigeant au salaire le plus élevé après le sien) et/ou au temps de présence (sans plafond du temps de présence du dirigeant) permet de cibler efficacement les montants par population. Le lien bien organisé avec la règle d'abondement des plans d'épargne (PEE et PERCO) est un moyen supplémentaire de valoriser l'intéressement et de cibler les budgets.
La passerelle, largement exonérée de cotisations sociales et d'impôt sur le revenu, entre les congés et jours de RTT non pris et le PERCO permet de négocier une modulation/annualisation du temps de travail et d'alléger les stocks de jours non pris pesant sur le bilan.