10 choses à savoir Erling Haaland sur...
À 20 ans, l’attaquant norvégien du Borussia Dortmund est déjà une star qui cache de drôles de petits secrets.
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Des graines et du canard
Erling Haaland veille à ne jamais commettre d’excès dans sa vie quotidienne. Ainsi, sur le plan de la nutrition, il raffole d’avocats, de noix et de graines. « Je ne mets jamais les pieds dans les fast-foods, sinon je ne risque pas d’être performant », a-t-il expliqué. À Bryne, en Norvège, où il a grandi (il est né à Leeds le 21 juillet 2000, en Angleterre, car son père Alf-inge était à l’époque joueur du club local), ila ses habitudes au restaurant chinois Wen Hua House. « Lorsqu’il vient rendre visite à sa famille et à ses amis, Erling passe nous voir, se félicite Hui-zhu Wang, la patronne de l’établissement. Il vient chez nous depuis son enfance. Son plat préféré ? Du canard ou du poulet sucré-salé, accompagné de riz et de légumes. À chacune de ses venues, il nous rappelle avec insistance à bien veiller à ce qu’il n’y ait pas de sauce ni de gras. »
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Toujours dans l’annuaire
À Bryne, dans cette petite ville de douze mille habitants, Haaland est toujours dans l’annuaire. On y trouve son adresse et son numéro. Sauf que si vous cherchez à lui passer un coup de fil, le téléphone sonnera dans le vide. Le numéro correspond en effet à une ligne fixe de son appartement où il ne se rend qu’une à deux fois par an. « C’est drôle que son nom soit encore inscrit dans les pages blanches, sourit Andreas Vollsund, le maire de la cité norvégienne. Il reçoit un courrier incroyable, sa boîte aux lettres déborde, mais le concierge s’en charge. »
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Des lunettes anti-gyrophare Lorsqu’il est devant la télévision ou sur son téléphone portable, il porte des lunettes anti-gyrophare pour ne pas abîmer ses yeux. Son but : passer de bonnes nuits, lui qui dort en moyenne entre huit et neuf heures. « Elles sont devenues indispensables, estime l’attaquant du Borussia Dortmund. Elles me permettent d’être encore plus équilibré dans mon quotidien. Je veux me donner tous les moyens pour réussir une grande carrière et, pour cela, il faut être irréprochable jusque dans le moindre détail. » Résultat : grâce à ses lunettes, il anticiperait mieux les actions en match et resterait constamment en éveil.
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Une aversion pour les interviews
Les rendez-vous avec les médias ne constituent pas son occupation favorite. Lors de ses premières semaines au Red Bull Salzbourg en janvier 2019, puis au Borussia Dortmund l’année suivante, ses réponses ont souvent été plus courtes que les questions. Néanmoins, elles ont montré qu’à 20 ans, il faisait déjà preuve d’une étonnante maturité, de dérision et parfois d’humour. « À la mi-temps, j’ai pris une boisson énergétique et, ensuite, j’ai volé sur le terrain », avait-il soufflé après son quadruplé face au Hertha Berlin réalisé en seconde période, le 21 novembre 2020 (5-2). Dans la Ruhr, la pression médiatique l’a même parfois étouffé à ses débuts. « Ce n’est effectivement pas ce que je préfère dans ce métier, a-t-il glissé. Non seulement je ne suis pas un bon client, mais les questions des journalistes sont presque toujours répétitives et ennuyeuses. » Un futur Prix citron ?
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Une biographie déjà publiée Alors qu’il n’a pas encore remporté le moindre trophée depuis ses débuts en pro, Haaland a appris qu’une biographie retraçant son parcours était sortie juste avant Noël. Sur pas moins de 196 pages, son ancien coach Alf Ingve Berntsen, du Bryne FK, raconte tout un tas d’anecdotes sur l’ascension fulgurante de l’international norvégien. « Dans ce club, lors de nos séances d’entraînement, nous avions la
particularité d’avoir 39 jeunes garçons et une jeune fille qui se sont côtoyés pendant dix années sans interruption. Résultat : un environnement sain, un groupe uni et plusieurs d’entre eux qui sont devenus internationaux, à l’image d’erling et de Tord Salte (aujourd’hui à Sandnes Ulf ). Le plus beau, c’est que Herling est encore en contact avec ses anciens partenaires et qu’il n’oublie jamais d’où il vient. »
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La tentation du handball Haaland a longtemps hésité entre le foot et le handball, une discipline sportive dans laquelle son sens du but et sa puissance athlétique faisaient des ravages. À l’image de son papa qui, lui aussi, a failli embrasser une carrière sur les parquets, Erling a été sollicité à plusieurs reprises par la Fédération norvégienne de handball, enthousiasmée par son profil. Finalement, son père Alf-inge lui a conseillé de plutôt choisir le foot. « Je ne l’ai pas regretté une seule seconde », a lancé le buteur du BVB.
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Du rap en claquettes
Durant son temps libre, il écoute du rap pendant des heures. Avec deux amis d’enfance, il a même formé il y a quelques années un groupe appelé
Flow Kingz. Sur Youtube, plusieurs morceaux ont été concoctés par les trois copains où Haaland chante dans sa langue natale, notamment sur un toboggan en claquettes et chaussettes blanches, une vidéo tournée en août 2016 et dans laquelle il effectue quelques pas de danse. Lorsqu’il se promène sur les bords du lac Phoenix à Dortmund, il écoute du rap en boucle. « C’est un genre musical qui me permet aussi de me motiver pour les matches et de les aborder avec le plein de confiance et d’adrénaline. »
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Cristiano Ronaldo pour modèle
Si Haaland est aussi professionnel, méticuleux et discipliné, c’est parce qu’il visionne des vidéos de Cristiano Ronaldo, dont il n’a encore jamais croisé la route dans sa jeune carrière. Que ce soit au RB Salzbourg ou au Borussia, tous ses coéquipiers soulignent sa volonté de progresser, de perfectionner son jeu et son souci du détail.
« En dehors des terrains, Erling est très rigoureux, précise son père. Il s’inspire de l’hygiène de vie de Ronaldo et aimerait être aussi fit et compétitif que le Portugais à 35 ans. C’est ce qui le pousse à ne jamais lâcher au quotidien. »
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Recordman du monde
Erling Haaland détient un record original : celui du saut en longueur sans élan dans la catégorie des moins de 5 ans. Le 22 janvier 2006, alors qu’il avait 4 ans et 6 mois, il avait atteint 1,63 m. Quinze ans plus tard, il détient encore ce record du monde. « Erling a toujours eu une détente exceptionnelle, note Alf-inge Haaland. Elle lui permet aujourd’hui d’être performant dans le jeu aérien. En tout cas, il est fier de ce record qu’il espère encore conserver quelque temps. »
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Surnommé Babyface
À peine avait-il posé ses valises à Brackel, le centre d’entraînement de Dortmund en janvier 2020, que Haaland devait s’habituer à une vague médiatique rare pour un joueur aussi jeune. Au bout de quelques semaines dans la Ruhr, une chanson a été composée en son honneur par le groupe allemand Dennis & Jesko qui lui a donné le surnom « der Brecher mit dem Babyface » (le broyeur au visage de bébé). Le refrain résume bien le personnage : « Il porte un visage de bébé, il sourit beaucoup, tout en incarnant la force avec son gabarit. Il a un pied de biche et il apporte dans son jeu des éléments du rugby. »