Et l’hygiène ?
C’est l’un des points forts des emballages : ils nous rassurent sur la qualité, voire l’intégrité du produit, notamment en ce qui concerne la mite alimentaire. Impossible pour elle de rentrer dans un produit fermé, pense-t-on. Didier rassure : « D’abord, la mite, c’est surtout un problème du bio qui n’a pas les moyens de la traiter autant qu’en conventionnel, les produits le permettant étant interdits. Ensuite, dans nos bacs, il y a une surveillance accrue avec une vérification quotidienne de fin avril à mi-octobre, période la plus risquée. On met aussi en place des outils comme les produits aux phéromones, qui les éloignent. On y passe beaucoup de temps, et c’est aussi pour ça que le vrac, c’est une formation à part. » À terme, les vendeurs sont d’ailleurs plusieurs à pousser pour un vrai diplôme de vendeur vrac. Et ainsi assurer une pérennité dans les processus de suivi et, donc, dans la qualité.