S’OFFRE UN 15e TITRE

au guidon d’une Suzuki GSX-R 1000 en marge du championnat Superbike thaïlandais. À bas les clichés ! Diffi cile d’imaginer un dénouement plus spectaculaire à la saison de Mondial d’endurance que celui auquel nous venons d’assister. Après une nouvelle épreuve à Portimao entrée dans l’histoire avec un incroyable fi nish qui a vu David Checa battre Étienne Masson pour seulement 81 millièmes au bout de 12 heures de course, la fi nale en Allemagne aura, elle aussi, offert un beau suspens. La Kawasaki SRC, la Suzuki Motors Event et la Honda F. C. C. TSR étaient les premières machines à subir les affres de la mécanique et être éliminées de la course à la victoire, ainsi qu’à une potentielle première couronne mondiale pour ces trois équipes. Et alors que la Yamaha du YART tenait solidement les rênes de la course, une surchauffe moteur de la R1 n° 7 a mis fi n aux espoirs de deuxième sacre ( sept ans après le premier) pour Broc Parkes et Marvin Fritz. Le GMT 94 et le SERT se sont alors retrouvés, comme souvent, en bataille aux avant- postes, laissant la BMW Penz13 et la Honda Racing à bonne distance. Mais avec la possibilité d’assurer une deuxième place derrière la Yamaha pour remporter le championnat avec un petit point d’avance sur les hommes de Christophe Guyot, la Suzuki n° 1 n’a pas tenté le diable. Vincent Philippe, Anthony Delhalle ( photo) et Étienne Masson auront tout de même mis la pression jusqu’au bout à l’équipage vainqueur, échouant à seulement 21 secondes, mais avec le bonheur d’un 2e titre consécutif. Lucas Mahias se consolera avec le titre de champion du monde pilote et une deuxième victoire en trois courses avec le GMT 94 aux côtés de Niccolo Canepa et David Checa.

LES GENS PENSENT SOUVENT QU’IL SUFFIT D’UNE MOTO D’USINE POUR QUE TOUT AILLE BIEN. CE N’EST PAS VRAI Cal Crutchlow