GP Racing

LA SAISON 2016 BAT DES RECORDS DE... PLUVIOMÉTR­IE !

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sur la plus haute marche. L’an dernier, à pareille époque, le pilote Honda comptait le même nombre de victoires. En revanche, avec trois résultats blancs, il avait inscrit vingt- huit points de moins et ne pointait qu’à la troisième place du classement général. Malgré une RC213V en manque de performanc­e, le double champion du monde MotoGP a retenu les leçons du passé et a compris que pour terminer la saison en première position, il ne servait à rien d’essayer de gagner toutes les courses. Leader avec 53 points d’avance au soir du Grand Prix de République tchèque, Marquez n’est pas loin de tenir son destin en main. Il n’en est bien sûr pas de même pour Valentino Rossi et Jorge Lorenzo. L’an dernier, au soir de la course à Brno, les deux pilotes Yamaha étaient à égalité en tête du championna­t avec 211 points chacun. Cette saison, ils en ont marqué plus d’une soixantain­e de moins après onze Grands Prix. Après avoir cassé un moteur au Mugello, Rossi est tombé aux Pays- Bas et n’a pu faire mieux que 8e en Allemagne. Quant à Lorenzo, après s’être fait percuter par Iannone à Barcelone, il s’est noyé lors des trois courses disputées sur le mouillé, à Assen, au Sachsenrin­g et à Brno. Avec seulement sept points marqués lors de ces trois épreuves, le champion du monde en titre a totalement dévissé au classement général, laissant même son coéquipier lui repasser devant. Avec seulement un podium depuis le mois de mai, on ne voit pas comment Lorenzo pourrait aujourd’hui renverser la vapeur. Il ne semble d’ailleurs plus guère y croire. Il y a bien longtemps que l’on n’avait vu le pilote Yamaha aussi peu combatif, comme s’il était déjà tourné vers son prochain défi sous les couleurs Ducati. « C’est une saison un peu étrange, résume Carlo Pernat en observateu­r averti. Le fait que la plupart des nouveaux contrats aient été signés en début de saison a pas mal chamboulé l’ambiance dans plusieurs équipes. Et particuliè­rement du côté de Lorenzo. Durant des semaines, il a utilisé son énergie à essayer de convaincre Forcada et ses mécanicien­s de le suivre. Tous ont refusé. Il a ensuite enchaîné les soirées avec Dall’Igna pour décider avec qui il pourrait fi nalement travailler l’an prochain. Ce sera fi nalement Gabbarini. L’avenir est réglé mais la saison n’est pas encore terminée. Et il faut continuer avec des gens en qui il n’a plus confi ance. » Quoi qu’il en soit, trois pilotes ont profi té des avatars des têtes d’affi che – mais pas que – pour remporter leur premier Grand Prix en MotoGP : Jack Miller sous un déluge à Assen, Andrea Iannone sur l’ultra- rapide circuit de Spielberg, et Cal Crutchlow grâce à un judicieux choix de pneumatiqu­es à Brno. Si on ne se souvient plus de la dernière fois où l’on avait eu six vainqueurs différents en onze Grands Prix, on se rappelle qu’on n’avait plus assisté à une victoire d’un pilote Ducati depuis 2010. Quant au dernier succès d’une équipe indépendan­te, comme le team Marc VDS ou l’écurie LCR, il remontait à la victoire de Toni Elias au Portugal en 2006. L’Espagnol courait alors sur une Honda aux couleurs Gresini.

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