Bol d’Or 2000 : celle qui ne passera jamais
On avait des Kawasaki pour la quatrième année. Bourgeois nous avait conseillé de mettre des bielles en titane. Elles faisaient deux courses puis on les changeait et ça fonctionnait très bien. Arrive le Bol. Nous sommes en tête du championnat et je décide de monter des bielles neuves alors que le jeu monté sur la moto n’a fait que la course victorieuse des 8 Heures d’Oschersleben. J’en parle à Michel (Guerre,l’homme de la mécanique au GMT,ndlr). Je réunis le budget – 2 000 francs à l’époque – pour acheter le matériel. Il y a sept motos officielles. À 6 heures du matin, je suis au guidon, je passe devant le panneautage et je vois “P1”. Nous sommes en tête du Bol. En tête du championnat. T’imagines... Mais on n’a pas gagné le Bol. Quinze minutes plus tard, le moteur cassait. Une bielle. On termine vice-champion du monde. La déception n’est jamais passée...