Michel Guerre : un pur autodidacte
Ma première course avec lui, c’était au Mans en 1994. On termine sixième sans aucun moyen. Il est de la race des grands préparateurs. Il a du génie avec, comme revers de la médaille, le fait que, avec lui, tout n’est pas toujours simple. Mais c’est lui l’artisan de toutes nos motos. Il trouve des solutions pour faire face aux motos d’usine. Il n’a pas de limites et se retrousse les manches en guise de réponse à chaque défi. Il innove, invente et a apporté des choses à l’endurance, comme les changements d’étriers de frein, ou les vannes Staübli que même les usines utilisent aujourd’hui.