GP Racing

2015, CHAMPION DU MONDE MOTOGP

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Comme Wayne Rainey en 1992 et Nicky Hayden en 2006, Jorge Lorenzo devient, en 2015, le troisième pilote de l’histoire de la classe reine à décrocher le titre de champion du monde en renversant la hiérarchie lors de l’ultime course de la saison. Malgré le sort qui semblait vouloir s’acharner contre lui, malgré les Cieux qui semblaient promettre à Valentino Rossi un 10e titre, Jorge Lorenzo dira y avoir toujours cru. Auteur d’un calamiteux début de saison, l’Espagnol s’accroche pour refaire son retard. « Les premières courses ont été compliquée­s. On avait le potentiel, mais le podium semblait vouloir m’échapper à chaque fois. Au Qatar, j’ai un problème de casque, au Texas, je suis malade et pas dans le coup, et en Argentine, je passe au travers à cause des pneus... En rentrant en Europe, après seulement trois Grands Prix, je comptais déjà 29 points de retard. Et puis, à Jerez, j’ai retrouvé mes sensations et j’ai pu enchaîner quatre victoires d’affi lée. » C’est là que la météo a décidé de jouer avec ses nerfs. En Allemagne, en Angleterre et à SaintMarin, Lorenzo brille aux essais sur le sec, mais la pluie complique ses affaires le jour de la course. « Ma plus grosse erreur, je l’ai commise à Saint- Marin. J’en ai même fait deux ce jour- là. La première en ne rentrant pas aux stands quand l’équipe me l’a demandé, et la seconde en me mettant par terre pour ne pas avoir eu la patience de faire correcteme­nt chauffer mes pneus en ressortant avec la deuxième moto. La clé, ça a été de ne pas baisser les bras et de toujours croire en moi. Quand tu es battu à cause des conditions climatique­s alors que tu sais que tu es le plus fort, c’est dur. Surtout quand tu as en face un pilote aussi régulier que Rossi. Mais j’y ai cru jusqu’au bout et ça a marché. » L’issue de ce championna­t aurait- elle été la même si Valentino n’avait pas été contraint à s’élancer pour la dernière course de la dernière place de la grille après s’être embrouillé avec Marquez à Sepang ? Réponse du Majorquin : « Ceux qui connaissen­t vraiment la compétitio­n savent que je mérite ce titre. C’est moi qui compte le plus de victoires, de pole positions, de records du tour... Même si j’ai peut- être été moins régulier que Rossi, j’ai été plus performant que lui cette saison. Et ce, malgré les circonstan­ces qui ont souvent été contre moi. Je suis très heureux de rejoindre, au palmarès de la classe reine, Kenny Roberts et Wayne Rainey, deux autres légendes Yamaha. »

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