LA TERRE S’EST ARRÊTÉE...
Avec ses trois milliards d’individus co onfinés, la planète s’est arrêtée de d tourner. Excepté le secteur médical mondial, tout le reste est au ralenti. Une situation tellement impensable que, même à Hollywood, le plus allumé des scénaristes n’aurait pu trouver les financements pour un projet aussi hallucinant... Depuis plus de deux mois donc, la planète vit au rythme du Covid- 19. Chacun réapprend à travailler, à réfléchir, à penser, à s’occuper et, soyons fous, à imaginer d’autres façons de vivre ? Ah, si cette crise mondiale pouvait remettre les priorités à leur place et déclencher LA prise de conscience planétaire tant espérée... En attendant, comme tous les autres secteurs, la moto souffre.
Ainsi, pour la première fois depuis sa création, le championnat du monde de vitesse pourraitil subir une année blanche, sans aucun
Grand Prix disputé. C’est en tout cas une éventualité évoquée par Carmelo Ezpeleta, boss du MotoGP, début avril après le report des premières épreuves de la saison : « Tant qu’un vaccin contre le coronavirus ne sera pas trouvé, il sera très difficile, voire impossible d’organiser des courses... » Or, d’après les plus éminents spécialistes, le vaccin en question n’est attendu qu’en fin d’année, au mieux... À plus court terme, et dans un calendrier surchargé, on peut se demander par ailleurs où pourrait se positionner le
GP de France par exemple ? Et combien de courses seront déplacées ou annulées ? Bien évidemment, avant la fin de cette pandémie, aucun moyen de répondre à toutes ces interrogations. Côté championnat du monde d’endurance néanmoins, instances dirigeantes, promoteur et organisateurs ont, semble- t- il, trouvé des solutions pertinentes pour que la saison 2019/ 2020 se termine au mieux dès qu’un feu vert de reprise sera donné. En effet, après le déplacement des 24 Heures du Mans fin août, il a été décidé d’annuler les 8 Heures d’Orchesleben et de conserver les 8 Heures de Suzuka ( programmées en juillet). Les 24 Heures du Mans auront lieu les 29 et 30 août et le Bol d’Or, épreuve majeure de la discipline, conclura ce championnat du 18 au 20 septembre prochains après l’avoir inauguré en septembre 2019. Une décision qui semble ravir beaucoup de monde, d’autant que Eurosport Events, promoteur de l’EWC, a décidé de dédommager toutes les équipes qui participeront aux deux épreuves de 24 heures de fin d’année ( séparées de trois semaines) à hauteur de
1 500 € par moto. De leur côté, les organisateurs ont également bousculé leur planning pour permettre aux concurrents de rouler plus, tout en arrivant plus tard sur place. Ceci, afin de faciliter la présence des bénévoles, indispensables sur ce type de manifestations, et de permettre aux teams de se préparer au mieux. Des bonnes nouvelles, donc. Et puis, rassurez- vous, GP Racing de son côté va bien sûr continuer de vous servir un magazine de qualité basé sur des reportages exclusifs, des dossiers, des sujets techniques, des rencontres, des interviews, des portraits de pilotes, des analyses des machines et des courses de légendes. La terre s’est arrêtée mais GP Racing continue de tourner. On compte sur vous !