GP Racing

CLAUDE MICHY COMMENT ORGANISET-ON UN GP DE FRANCE ?

- Propos recueillis par Thomas Baujard. Photos Gold and Goose et Jean-Aignan Museau.

Le GP de France moto au Mans est d’ordinaire l’un des plus grands rassemblem­ents sportifs de France, avec plus de 100 000 personnes le jour de la course. En temps de Covid, le défi est encore plus complexe. Claude Michy, son promoteur, nous explique.

Claude, laisse-moi te présenter en quelques mots : Auvergnat, ex-confiseur, champion de ski de ta région, pilote auto, et depuis le début des années 90, promoteur du Trophée Andros sur glace et du Grand Prix de France moto sur bitume. On est d’accord ?

Oui, sauf que le promoteur de l’Andros, c’est Max Mamers. Je me suis associé à lui lors des 8 épreuves qu’on a organisées au Stade de France, ainsi qu’à Super Besse. J’ai aussi été propriétai­re de Clermont Foot, mais j’ai revendu le club à des Suisses, même si j’en suis encore un peu actionnair­e.

Quelle est la recette pour fabriquer un bon Grand Prix de France, et quels en sont les ingrédient­s ?

J’ai toujours essayé de m’entourer de gens qui avaient de la connaissan­ce, du savoir. Au début, c’était Snoopy ( Jean- Marc Bonnay) et Christian Sarron. Ce sont les deux premiers que j’ai pris dans mon bateau. Et puis les choses ont évolué. On a des équipes chez nous qui se sont bien impliquées dans le dossier. Et on a essayé de toujours évoluer, et surtout de penser au public : conditions d’accueil, animations. Un prix normal sans supplément. En plus, on a pu travailler en bonne intelligen­ce avec l’Automobile Club de l’Ouest, l’ACO. Parce que ce n’est pas notre circuit. Et puis un élément essentiel, c’est que j’ai toujours eu la confi ance de Carmelo ( Ezpeleta, boss de Dorna, promoteur du championna­t, ndlr). Il m’a toujours aidé, même les premières années, qui étaient un peu délicates. Je lui en suis plus que reconnaiss­ant. Et j’ai aussi

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