Aleix Espargaro en 10 points
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Né le 30 juillet 1989 à Granollers, juste à côté du circuit de Montmelo alors en construction, Aleix Espargaro est l’aîné d’une fratrie de pilotes MotoGP, à l’instar des Marquez ou des Roberts. En 2021, son petit frère Pol sera officiel Honda Repsol. Aleix reste, lui, le pilote n° 1 du constructeur italien Aprilia.
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Lorsqu’il décroche le titre de champion d’Espagne de vitesse 125 en 2004, à l’âge de 15 ans, Aleix est à l’époque le plus jeune pilote à obtenir cette distinction. Un record battu depuis par un certain Fabio Quartararo, champion Moto3 à 14 ans.
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Deux podiums et 2 pole positions en 18 saisons de GP : le palmarès d’Aleix n’est pas stratosphérique, mais le simple fait d’être pilote d’usine en MotoGP depuis 2015 ( Suzuki puis Aprilia) vous donne une idée de son niveau. Sa plus belle course : le GP d’Aragon 2014 sur la Yamaha M1 Forward, où il termine 2e sur le mouillé. Il fallait le faire !
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Si pour Pol Espargaro, la voie fut royale, avec la lutte pour le titre dès le Moto3, le titre en Moto2, et finalement deux guidons d’usine successifs en MotoGP ( KTM puis Honda), pour Aleix, ce fut plus compliqué. Entre 2005 et 2009, il est surtout pilote d’essai. Et c’est un remplacement chez Ducati Pramac à Indianapolis et Saint- Marin 2009 ( 13e puis 11e) qui lui permet de décrocher son premier guidon en catégorie reine l’année suivante.
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Quand il n’est pas sur une moto, Aleix est sur un vélo. Cycliste passionné jusqu’à l’obsession, il a participé à l’une des courses VTT cross country les plus difficiles du monde en mars 2019 : la « Cape Epic » , en Afrique du Sud, qui totalise 624 km de long et 15 km de dénivelé en 8 jours. Course qu’il a finie à la 29e place sur 650 binômes inscrits. Cet hiver, pour changer, Aleix est allé s’entraîner sur route avec l’équipe basque pro Euskatel, et a accumulé 2 021 km et 34 km de dénivelé... rien qu’en janvier !
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Aleix Espargaro est papa de jumeaux, Max et Mia, dont les prénoms ornent la bulle de carénage de son Aprilia RS- GP officielle.
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Il est aussi le propriétaire d’un restaurant japonais appelé « Ginza 41 » chez lui, en Andorre. Ginza comme un quartier chic de Tokyo, et 41 pour son numéro de course.
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Aleix Espargaro est un râleur de première, à tel point qu’on pourrait lui accorder la nationalité française (!). Toujours en train de la ramener, à tort ou à raison, il a un côté geignard qui n’est pas sans rappeler un certain Jorge Lorenzo. Avec lequel il est d’ailleurs ami.
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Cela dit, quand il faut mettre du charbon, Aleix Espargaro sait tourner la poignée. Selon son chef mécano, le Belge Antonio Jimenez : « Il donne le maximum en toutes circonstances. » Un commentaire validé par les statistiques : 2016 est la seule saison où
Aleix a été dominé par son coéquipier, Maverick Viñales. Lors de ses 11 autres saisons complètes, il a toujours été le plus rapide de son équipe.
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Aujourd’hui âgé de 31 ans, Espargaro fait figure de senior et attaque sa 5e saison avec Aprilia en GP. D’après les premiers tests privés effectués fin février à Jerez, la RS- GP a du potentiel. Mais même avec un développement moteur autorisé durant la saison grâce au système des concessions, l’italienne a jusqu’ici été pénalisée en fiabilité et en performance pure. Le meilleur classement d’Aleix à son guidon :
14e en 2019. Pas sûr qu’il puisse faire mieux.