Les cadrans les plus grisants du Salon international de la haute horlogerie
Couleur tendance et anti-bling par excellence, le gris a toujours été un casse-tête pour les manufactures. Comment l’utiliser sans qu’il se confonde avec l’acier ? Par petites touches ? En monochrome ? Nouveaux matériaux et pantones originaux, les modèles présentés au Salon international de la haute horlogerie (SIHH), qui se tient du 19 au 23 janvier à Genève, relèvent le défi. La preuve en images.
Discret, voire humble, chic et sans risque, le gris est le noir des jours sombres, et les montres de cette année le plébiscitent. Si la teinte existe déjà chez les principaux acteurs du marché, elle n’est pas disponible pour autant en 50 nuances. Comment l’expliquer ? « Pour une raison commerciale, avant tout, puisque les trois quarts des ventes reposent sur des cadrans noirs ou blancs », précise Jean Lassaussois, l’un des plus grands détaillants parisiens. Pour une raison esthétique ensuite : la plupart des montres étant en acier, le mariage gris/acier, ton sur ton, empêche les cadraniers de dormir. Lorsqu’il est trop foncé, il tire sur le noir en basse lumière, et à l’inverse, vers le blanc lorsqu’il est polaire. Cette tendance se vérifie d’autant plus chez les marques qui mettent l’accent sur la lisibilité des instruments. Or, cette année, au Salon international de la haute horlogerie, (SIHH) qui se tient à Genève du 19 au 23 janvier, les montres grises sont de mise. Comment les manufactures réussissent-elles à contourner le problème ? Grâce à plusieurs astuces. Certaines marient de nouveaux matériaux (céramique, météorite, tantale, différentes essences de bois…), d’autres exploitent la couleur grise sous de nouvelles complications, et d’autres encore revisitent son pantone historique… Finalement, les combinaisons sont convaincantes et les solutions, séduisantes. Grise ligne donc, mais pas grise mine.