GQ (France)

« PEUT ON PORTER UNE TELLE BAGUE ? » ÉCRIVEZ†NOUS !

Si Schwarzene­gger, en couv’ de notre dernier numéro, fait l’unanimité, notre enquête de juin sur le classement 50 Best a suscité des réactions tranchées. GQ fait donc des heureux et des déçus. On ne peut pas plaire à tout le monde... courrierde­slecteurs

- Par Sabina Socol (avec Boris Bastide)

Excellente couv’ (bon, par contre la chevalière…). C’est la chevalière que je veux ! Mais où la trouver ? ! Laurent (Facebook)

Messieurs, Je vous félicite pour votre travail. Grand amateur de GQ, je collection­ne vos unes avec des stars américaine­s. Votre numéro avec Schwarzy est excellent. À quand une couv’ avec Stallone ? Cordialeme­nt, Emmanuel (Vannes, par courrier) j’aimerais voir en couverture des personnali­tés émergentes comme AžAP Rocky, figure montante du rap, dont le dernier album figure parmi les disques du mois de juin de GQ. Cordialeme­nt, Yassin (par mail)

Audrey Pulvar (Twitter)

Chers lecteurs, Schwarzy a des fans inaœendus ( cf. ci-dessus)… Nous aussi, nous aimerions un jour célébrer Stallone. Mais, en dépit de nos sollicitat­ions, il ne nous a jamais accordé le temps nécessaire pour « shooter » une bonne couv’. Si nous pouvons transiger sur la bague de Schwarzy (si peu GQ, mais so Terminator), nous ne faisons aucun compromis sur la qualité des couv’. Et AžAP Rocky n’est pas encore assez rassembleu­r pour avoir l’honneur de notre une…

Schwarzy, la machine à buzz

Le commis tient le fémur plaqué contre la souche de bois. L’os, grillé à la braise est encore chaud, le cartilage, noirci de morsures, comme si le feu n’avait pas fini de le ronger. Debout de l’autre côté, le chef arme la scie et, lentement, avec la dévotion du prêtre rompant le pain, sectionne l’os en cinq, un tronçon par table. L’équipe reprend alors sa procession d’assie“e en assie“e, versant la moelle sur la salade de coeur de boeuf cru préalablem­ent servie. Sauvage, rustique, cérémoniel­le, ainsi va la cuisine de Magnus Nilsson, le chef chasseur-cueilleur du Fäviken, minuscule table d’hôtes perdue au milieu d’un domaine de 8 000 hectares, à 800 kilomètres au nord de Stockholm. Ici, tout est cuisiné à partir de produits locaux. Le sol étant gelé la moitié de l’année, Nilsson saumure ses truites et fermente ses navets selon les méthodes traditionn­elles du peuple sami. Bien que formé à Paris dans les cuisines du chef trois étoiles Pascal Barbot, il n’apparaît pas dans le guide Michelin, qui ne couvre en Suède que Stockholm, Malmö et Göteborg. En revanche, Fäviken est 19e sur la liste des « World’s 50 Best Restaurant­s », publiée chaque année par le mensuel anglais Restaurant. Son entrée dans

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