Quel risque un barbu prend-il à se raser?
SE RETROUVER FACE À SON MIROIR et y découvrir son vrai visage est la hantise de tous les poilus, sauvés d’avoir pu faire oublier un menton fuyant, un nez proéminent, masquer des joues roses de bébé ou accentuer la force du regard. Celui qui souhaite survivre à l’après barbe doit se sevrer petit à petit en la taillant de plus en plus court (on descend de deux millimètres par semaine), jusqu’à ce que vous trouviez parfaitement absurde de conserver une ombre râpeuse d’à peine 36 heures. Par ailleurs, pour compenser l’assagissement de votre visage, nous vous encourageons à violenter quelque peu votre style durant la période de réadaptation : concrètement, moins de repassage et de cravates que de coutume.