GQ (France)

FORMULE 1

Un jeune pilote prometteur, la reprise du Grand Prix de France, une alliance entre Renault et l’écurie anglaise la plus titrée de l’histoire... Cette année, l’hexagone se replace au coeur de la F1. Trois bonnes raisons d’y croire.

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Cette année, la France revient dans la course.

1- RETOUR AU RICARD GRAND PRIX DE FRANCE

Après dix ans d’absence, le Grand Prix de France revient sur le mythique circuit PaulRicard. Construit en 1970 dans le Var, celui- ci a accueilli l’épreuve quatorze fois jusqu’en 1990 – dont quatre éditions remportées par Le Professeur, Alain Prost. Le tracé brille par sa ligne droite du Mistral ( 345 km/ h), suivie de la courbe de Signes ultra- rapide ( 340 km/ h) avant le gros freinage du Beausset ( 170 km/ h). Les 65 000 spectateur­s attendus pourront profiter des nouvelles tribunes et des nombreux points de vue le long des zones de dégagement bleues et rouges. Et s’il fallait une preuve que le sport auto passionne en France : la moitié des billets « trois jours » étaient déjà vendus six mois avant l’événement.

L’AVIS D’ESTEBAN OCON : « Le Paul- Ricard est vraiment sécurisant ; j’y suis attaché pour y avoir réalisé, en 2012, mon tout premier podium en monoplace Renault 2.0L. »

2- LE JEUNE PRODIGE ESTEBAN OCON

Arrivé dans l’écurie Manor en 2016, le jeune Français de 21 ans s’est illustré l’année dernière au volant d’une Force India rose. « Esteban est déjà quasiment dans la cour des grands, affirmait Alain Prost. Il nous montre quelque chose de très beau, de très solide. » En effet, par sa régularité, Esteban a terminé 18 courses sur 20 dans les points, avec un seul abandon. Il a d’ailleurs offert un spectacle haletant sur la piste par ses passes d’armes avec son coéquipier Sergio Pérez, dignes des duels légendaire­s Prost- Senna. SON AVIS : « J’étais ravi de cette première saison chez Force India. Avec Pérez, nous avons atteint le point sensible où nous risquions de nous blesser, mais nous nous sommes calmés. »

3- MARIAGE DE PASSION L’ALLIANCE MCLAREN- RENAULT

L’écurie fondée par le néo- zélandais Bruce Mclaren en 1966 est la deuxième la plus titrée au monde – huit titres constructe­urs et douze titres pilotes –, juste derrière Ferrari. Le problème, c’est que même si elle a inventé le redoutable châssis en carbone, Mclaren ne fabrique pas de moteurs. Alors pour enrayer les humiliante­s performanc­es du V6 Honda des dernières saisons, c’est le bloc Renault qui a été choisi pour 2018 : ses trois victoires avec Red Bull l’année passée ont démontré qu’il était au niveau des Mercedes et autres Ferrari. Ce par tenariat avec Mclaren rappelle d’ailleurs les meilleures alliances franco- britanniqu­es : Tyrrell- Matra avec Jackie Stewart, champion en 1969, puis Williams- Renault avec Mansell, Prost, Hill et Villeneuve, champions de 1992 à 1997. L’AVIS D’ESTEBAN OCON : « Ce moteur va rendre Mclaren à nouveau compétitif alors que nous étions plutôt devant. Il va falloir batailler ferme. »

 ??  ?? Alain Prost sur le podium du Grand Prix de France, le 17 avril 1983. À cette époque, la France gagnait en F1...
Alain Prost sur le podium du Grand Prix de France, le 17 avril 1983. À cette époque, la France gagnait en F1...
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