SÉBASTIEN SCHAPIRA
45 ANS
SANS TAPAGE, cet homme au parcours brillant ( Sciences Po, maîtrise d’histoire au Trinity College de Dublin) et ancien disciple du couple Haïk- Laffont s’implante dans le droit pénal financier avec son associée Marion Grégoire. Il défend souvent des prévenus en deuxième ligne des dossiers les plus brûlants : l’épouse de Jérôme Cahuzac, le directeur de la sécurité du groupe Lafarge accusé de financement de terrorisme, la veuve du marchand d’art Wildenstein, l’ombre de Serge Dassault ( Jean- Pierre Bechter, poursuivi pour achat de voix à Corbeil) ou encore certains acteurs secondaires des dossiers Bygmalion ou Areva. Il assiste aussi un policier de la BRI accusé du viol d’une touriste canadienne au quai des Orfèvres, qui sera jugé cette année. Sans enthousiasme excessif, il dit aussi envisager la méthode de compliance, marotte des cabinets d’affaires dont le succès reste incertain. FAIT D’ARMES : il a fait libérer juste avant Noël un jeune homme de 18 ans, mis en cause et écroué depuis deux mois dans une affaire de fusillade contre des policiers à Sevran et qu’il croit fermement innocent. SIGNE PARTICULIER : il pratique la boxe française depuis trente ans. I L NOUS A DIT : « Je ne suis pas venu à ce métier pour la technique, mais pour l’humain. »