5. POUR LA TECH
C’est la nouveauté de l’année 2018 : en prononçant « hey Mercedes » , la dernière génération de Classe A comprend ce que le conducteur veut. Dites « j’ai froid » et la voiture monte le chauffage. Prononcez « je veux aller au bureau en vitesse » et le GPS indique le chemin le plus rapide, bien mieux que la R enault 25 de 1984 dont le synthétiseur vocal buguait régulièrement. La voiture comprend maintenant ce qu’on dit comme la Pontiac noire de K2000. Cette série- télé des ei
ghties imaginait déjà ce que les voitures font en 2018 : se garer toute seule, répondre au téléphone ou rouler en mode autonome. Enfin presque… Si la limousine Audi A8 ou la Mercedes Classe E revendiquent un mode autonome de niveau 3, qui permet de lâcher le volant, peut- on réellement faire conf iance au système ? Non, les voitures ont encore trop tendance à louvoyer entre les marquages au sol et à corriger brusquement la trajectoire. Quant aux prototypes de PSA ou Renault, ils nécessitent d’énormes ordinateurs qui occupent encore tout le coffre. Pire, l’ingénieur Michael Oualid ( ex- PSA) nous a mis le doute : « Quand on sait que les r adars de v oiture s’apparentent aux détecteurs infrarouges des distributeurs de savon des toilettes qui sont toujours à contretemps, il y a de quoi s’inquiéter pour la conduite autonome… » Ok, c’est pas gagné !
L’AVIS DE THOMAS MORALES : « Je n’aime pas les innovations qui perturbent l’attention du conducteur. Toutefois, je suis fasciné par les progrès des phares au laser qui permettent de voir la nuit mieux qu’en plein jour, le correcteur de trajectoires qui améliore la sécurité, ou encore les freins en céramique qui ne s’usent pas. »