“Dès que j'ai un coup de mou, ça me donne de l'énergie ”
Après huit ans d'apéros boeufs, la chanteuse Adrienne Pauly revient avec un nouvel album À vos amours (Because Music) et une passion pour l'entrecôte marchand de vin…
Adrienne Pauly, êtes-vous une Fille à côtelettes (boulettes, gigots, entrecôtes, etc.) ?
A.P. : Sûrement. Ne serait-ce que parce que j'ai grandi avec les boulettes de ma grand-mère polonaise ! Une recette de veau et boeuf mélangés, cuisinés avec des échalotes et servis avec des graines de sarrasin grillées (la « kasha »). J'aime aussi le rôti de boeuf avec du beurre fondant, les entrecôtes avec une sauce marchand de vin (voir photo*), le chaud et froid d'une grillade avec un écrasé de pommes de terre et une salade croquante… Qu’est-ce qui vous fascine dans les viandes ?
A.P. : Plus que les sauces et les accompagnements, je crois que j'aime sentir le goût de la viande saignante. Dès que j'ai un petit coup de mou, ça me donne de l'énergie. Je n'en mange pas tant que ça, à peine une ou deux fois par semaine, mais ça me fait toujours du bien. Vous pourriez vous en passer ?
A.P. : On peut se passer de tout, même d'amour, mais ce serait tellement triste.
Si la viande était un homme…
A.P. : Balzac, un vorace terrible ! À l'époque de la rue Cassini (Paris 14e), des romans Les Chouans et La Peau de Chagrin, il paraît qu'il pouvait écrire jusqu'à quinze heures d'affilée. Puis, dévorer gigots, côtelettes et rôtis jusqu'à l'aube, totalement transporté par le bouillonnement de son oeuvre. Sa Comédie humaine était un festin sans fin.