Grand Seigneur

“Manger de la viande, c'est écouter son corps ”

Récemment vue dans Santa et Cie aux côtés d'Alain Chabat, la comédienne Audrey Giacomini vit son amour des cuissons et des marinades comme une musique qui vient de l'intérieur…

- Entretien : Julio Rémila

Audrey Giacomini, êtes-vous une Fille à côtelettes (boulettes, gigots, entrecôtes, etc.) ?

A.G. : Oui, parce que j'adore la viande rouge, le boeuf, l'onglet, la bavette, le filet, le faux-filet, le rumsteck, l'entrecôte… Mais aussi le rôti de veau coquillett­es de ma grand-mère et son jus légendaire, le filet d'agneau à la citronnell­e ou ce superbe chevreau en sauce blanche aux poireaux, céleri, choux-fleurs et navets (voir photo*). En fait, je crois que je ne pourrais jamais me passer de viande. J'y ai pensé souvent, mais comme pour les fromages, c'est impossible…

Qu’est-ce qui vous fascine tant dans les viandes ?

A.G. : La sensibilit­é dans les cuissons ! Dit comme ça, cela a l'air un peu bizarre (rires). Mais je crois que la magie de la viande, c'est l'émotion avec laquelle on la prépare et on la cuit. Il y a une vraie forme de poésie dans les marinades, par exemple, une minutie incroyable dans les cycles d'un gigot de sept heures… Pour moi, cuisiner et manger un beau rumsteck, c'est comme écouter son corps, partager une forme de grâce intérieure.

Si la viande était un homme…

A.G. : Napoléon, évidemment. Même s'il était plus porté sur le poulet Marengo et la fricassée de poulet au vin de Champagne que sur le boeuf Wellington ! Mais, avec mes origines corses, à qui pourrais-je penser d'autre ?

 ??  ?? * Épaule, collier et filets de chevreau cuits à feu doux 40 minutes en cocotte avec un bouillon à la crème et des légumes.
Audrey Giacomini porte un costume Stéfanie Renoma
* Épaule, collier et filets de chevreau cuits à feu doux 40 minutes en cocotte avec un bouillon à la crème et des légumes. Audrey Giacomini porte un costume Stéfanie Renoma

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