“Mon mec est très sexy quand il fait cuire des côtelettes ”

Comédienne et écrivain (Le vieux qui déjeunait seul, Le bruit du silence), Léa Wiazemsky écrit son prochain roman au coin du feu, entre Jean Dujardin, une entrecôte au Roquefort et les grillades de son mec…

Wiazemsky, êtes-vous une

(boulettes, gigots, entrecôtes, etc) ?

L.W.: Et comment ! Je raffole de viandes, mais des viandes de caractère, presque des viandes de mecs... J'aime les entrecôtes au Roquefort, les côtes de boeuf au feu de bois, les épaules d'agneau confîtes avec de l'ail en chemise,deschâtaignesetdescarottes.Et puisj'aiunméchantfaiblepourl'émincé de veau aux myrtilles et champignons des bois (voir photo*), le gigot de sept heures, le boeuf Strogonoff, etc. Je suis d'une longue lignée de carnassières (sa mère était l'écrivain Régine Desforges), une accro des cuissons bleues. Pour

moi, la viande, ça se respecte. Qu’est ce qui vous fascine tant dans les viandes ?

L.W.: C'est charnel. Quand on les prépare, on se sent le maître. Je trouve, par exemple, que mon mec est très sexy quand il fait cuire des côtelettes. La viande est là pour donner de l'émotion, faire vibrer, apporter une jouissance… Si la viande était un homme… L.W.: Jean Dujardin, pour son sourire à la fois tendre et carnassier, un homme qu'on aimerait enlacer comme un train de côtes pour en faire sa seconde peau.