“LA BOUCHERIE, C’EST EROTIQUE ! ”
Bientôt de retour à l'écran dans Vernon Subutex, série événement de Canal Plus adaptée du roman-fleuve de Virginie Despentes, la comédienne avoue chez le MOF Romain
Leboeuf un penchant très, très particulier pour le monde de la boucherie...
« Quand je vois les bouchers travailler ces gros morceaux de viande avec leurs gros couteaux, ça m’excite beaucoup. Les chipo, les merguez, tout ça... Il y a un côté très sensuel, presque érotique ». Lorsque Julie Fournier se laisse aller à la confidence entre les murs carrelés de la boucherie Leboeuf, les poulardes et chapons piquent un fard. La comédienne d’origine québécoise, vue notamment à la télé dans la série Section de Recherches (TF1), et au cinéma, chez Etienne Chatillez (Tanguy) ou Olivier Nakache et Eric Toledano (Nos Jours Heureux), se reprend aussitôt. « Je respecte énormément les bouchers, je serais incapable de faire un métier pareil ». Elle admire, béate, la gestuelle de Romain Leboeuf, affairé à dénerver un paleron. « Je trouve ça vraiment très beau, le fait de magnifier la viande, la travailler, la désosser... Et puis, ces artisans sont en accord avec la nature, avec ce qu’elle nous offre. Ils sont proches des gens, toujours dans le partage et la générosité ». Ce n’est pas cette côte de boeuf XXL issue d’une génisse charolaise élevée par Thierry Lamouroux, à Augy-sur-l'Aubois (Berry), et maturée 40 jours, qui dira le contraire. Ni la rondouillarde dinde de Bresse, seule volaille flanquée d’une AOP, convoquée elle aussi pour les fêtes. « Juste après l’abattage, quand elle est bien grasse - car le gras fait le goût - nous l’emmaillotons dans une toile de lin pour que cette graisse pénètre bien dans les chairs », explique Romain Leboeuf. « Ça donne un truc de fou, quasi orgasmique ! » N’est-ce pas, Julie ?