OÙ VOIR LES PRZEWALSKI ?
La vie de Nikolaï Prjevalski est intimement liée au « grand jeu », la rivalité coloniale qui opposa la Russie et l’Angleterre dans l’ensemble de l’Asie centrale, indépendante de toute colonisation au XIXe siècle. Militaire, géographe, naturaliste, ses premières expéditions le menèrent d’Irkoutsk aux côtes de la Corée, avant une longue série d’extraordinaires voyages dans l’ouest de la Chine actuelle et de la Mongolie. D’Oulan Bator vers la boucle du Fleuve jaune, Prjevalski s’enfonce vers le lac Kokonor, les déserts extrêmes de la dépression du Tsaidam, les montagnes de l’Alashan et le Gobi. En 1879, il entreprend de rejoindre Lhassa, via la Dzoungarie et Dunhuang. Il fera demi-tour à deux cents kilomètres de la Cité interdite… Quatre ans plus tard, il s’enfonce vers les sources du Fleuve jaune, et le Taklamakan, dont il explore les grandes oasis sud des anciennes routes de la soie. En 1888, il décède de la typhoïde lors d’une ultime expédition vers Lhassa. Outre l’espèce du cheval qu’il « découvrit », la ville de Karakol, en Kirghizie, portera longtemps son nom.
Sur le causse Méjean, le hameau du Villaret, sur la D 63, à quelques kilomètres de Hures, est la base de l’association dans les Causses : on peut y observer les chevaux depuis la clôture. Outre l’accueil dans le centre de l’association, de remarquables visites immersives sont organisées depuis l’été 2019 les mardis et vendredis à 10 h. Calendrier et réservations sur takh.org/fr/nous-soutenir/ reserver-offrir