- Le Rhône sur les grilles du Luxembourg - Le point sur le cerficat vaccinal
Jusqu’au 14 juillet, l’exposition « Visages du Rhône », au jardin du Luxembourg, à PARIS, RETRACE LE PARCOURS ET LA DIVERSITé DU flEUVE, DE SA SOURCE à SON EMBOUCHURE. RENCONTRE AVEC CAMILLE MOIRENC, PHOTOGRAPHE AUTEUR DU PROJET.
Grands Reportages : En quoi consiste votre travail, intitulé « Visages du Rhône » ?
Camille Moirenc : Je travaille depuis quinze ans sur le Rhône, notamment pour la CNR (Compagnie Nationale du Rhône). Je me suis pris de passion pour ce fleuve et nous avons trouvé intéressant de présenter une exposition au grand public. Elle se compose de 80 photos qui montrent le fleuve dans sa continuité, de sa source à son embouchure en Méditerranée. Chaque photo est balisée par son point kilométrique. L’ensemble raconte une histoire, celle de l’évolution du fleuve, de sa richesse et de sa diversité.
G.R. : Vous avez parcouru l’intégralité du fleuve, qu’avez-vous découvert ?
C. M. : Comme je suis originaire d’Aix-en-Provence, je ne connaissais que le Rhône par mon travail local, autour du pont d’Avignon ou en Camargue par exemple. Ce qui est frappant, c’est que personne ne connaît le Rhône en entier, de sa source à son embouchure. Il y a là une richesse incroyable. J’ai été particulièrement marqué par le côté « nature » du cours d’eau, car ce n’est pas forcément une image qui vient immédiatement à l’esprit : on pense plutôt à la vallée du Rhône et toutes les problématiques de transport et de pollution quand on évoque ce fleuve…Alors qu’il permet de naviguer et il accueille de nombreux loisirs.
G.R. : Quel message souhaitez-vous faire passer à travers cette exposition ?
C. M. : J’aimerais qu’une attention plus importante soit portée aux fleuves. Ce sont les grands oubliés des débats actuels sur l’environnement. Pourtant, la majorité de la pollution qui touche les océans provient des cours d’eau. Le Rhône est un fleuve menacé, comme beaucoup d’autres ; nous devons en prendre soin.