Grands Reportages

Nos conseils pour s’équiper

Quand une crise sanitaire se conjugue avec le désir des voyageurs de réduire leur empreinte carbone, on obtient une progressio­n sans précédent du voyage à vélo. Logique. Au-delà, la liste de ses avantages a de quoi convaincre…

- Par Pierre Bigorgne

1 C’EST ACCESSIBLE

Pas besoin d’être un cycliste acharné pour voyager en VAE : grâce à son moteur de 250 W qui vous propulse à 25 km/h en quelques coups de pédale, le vélo devient de fait un moyen de locomotion utilisable par tous, jeune ou vieux, sportif ou sédentaire. Surtout, il permet d’accroître considérab­lement le nombre de kilomètres parcourus dans une journée sans accumuler une fatigue particuliè­re. Les voyages ne se résument pas ainsi à des petites itinérance­s départemen­tales (néanmoins possibles et tout aussi intéressan­tes) mais peuvent s’envisager dans une perspectiv­e géographiq­ue beaucoup plus importante. À vous les grandes traversées hexagonale­s et, pourquoi pas, européenne­s !

2 C’EST BON POUR LA SANTÉ

Les avis médicaux sont unanimes : le vélo permet d’entretenir sa forme physique sans abîmer vos articulati­ons. Mieux, il augmente vos capacités pulmonaire­s, favorise l’équilibre, stimule la circulatio­n sanguine, améliore les systèmes cardiovasc­ulaire et immunitair­e, réduit le risque de maladies chroniques. Vous en voulez encore ? De récentes études ont démontré que l’activité permettait d’optimiser ses capacités cognitives, de mémoire et de réflexion. Cerise sur le gâteau : en déclenchan­t la sécrétion d’endorphine­s, le vélo diminue l’anxiété et le stress. C’est bon pour le moral !

3 C’EST ÉCOLO

À l’heure où chacun s’interroge sur le devenir de la planète et les moyens de laisser aux génération­s futures une terre où il ferait (encore) bon vivre, le vélo apparaît clairement comme le moyen de locomotion le plus écologique qui ne souffre guère de la concurrenc­e. Aucune émission de dioxydes de carbone, consommati­on électrique très limitée, pas de pollution sonore, qui dit mieux ? Un bémol toutefois : le recyclage des batteries lithium-ion, nettement plus écolos que celles fabriquées auparavant avec du plomb ou du nickel hydrure métallique, est tout de même problémati­que.

4 C’EST NATURE ET SANS DANGER

En empruntant des pistes cyclables dédiées (les véloroutes) ou des voies partagées, en suivant les chemins qui bordent les canaux ou d’anciennes voies ferrées, le voyage à vélo s’effectue dans un cadre 100 % nature, à l’écart des grandes concentrat­ions urbaines. Respirez ! Sur ces itinéraire­s, pas de risque de croiser une voiture qui aurait omis de vous repérer dans son rétroviseu­r et provoquer ainsi un accident.

5 C’EST ÉCONOMIQUE

Certes, l’acquisitio­n d’un VAE représente un investisse­ment important mais une fois réalisé, et à condition d’avoir opté pour des modèles de bonne qualité (équipés de batteries bénéfician­t d’un nombre suffisant de cycles de charge, notamment), le coût du déplacemen­t est pour ainsi dire presque gratuit : au prix actuel du KWh/heure, la recharge pour 1 000 km, dans le cadre d’une conduite « raisonnabl­e » est d’un euro !

6 C’EST IDÉAL POUR FAIRE DES RENCONTRES

Peu ou pas de contrainte­s, pas d’horaires de train ou de car à respecter, en vélo vous êtes libre et autonome ! Du coup, on prend son temps, on s’arrête quand on en a envie, on n’hésite pas à bifurquer, prendre un chemin de traverse et sortir de son itinéraire. Plus on est lent, plus on se met en situation de rencontrer et d’échanger avec les population­s locales. Un peu comme en trek, mais sans les inconvénie­nts : grâce à l’assistance électrique, il suffira de quelques bons coups de pédales pour reprendre le fil de son voyage et rejoindre son lieu d’hébergemen­t.

7 AUTONOME OU PRIS EN CHARGE : À VOUS DE VOIR !

À chacun son voyage : 100 % autonome (choix de l’itinéraire et des hébergemen­ts) ou 100 % pris en charge. De nombreuses agences spécialisé­es dans les voyages à vélo proposent désormais de nombreux séjours clé en main : mise à dispositio­n du vélo, élaboratio­n de l’itinéraire (catalogue ou sur-mesure), réservatio­n des hébergemen­ts (différente­s catégories), assistance en cas de pépin, road-book détaillant routes et visites intéressan­tes et… transport de vos bagages au fur et à mesure de votre itinérance. Le moyen pour voyager léger et sans souci.

8 C’EST TOUT TERRAIN

Si vous êtes plutôt sédentaire, imaginerie­z-vous grimper le Lautaret, le Galibier, le Saint-Bernard, le mont Ventoux et autres cols mythiques réservés aux cyclistes acharnés ? A priori non, mais avec un VAE, l’affaire devient possible ! Bien sûr, il sera nécessaire de choisir des itinéraire­s « raisonnabl­es » et de ne pas s’engager dès les premiers jours dans des voies un peu difficiles et trop physiques (jamais plus de 50 km/jour si vous êtes un cycliste « débutant ». Toutefois, l’assistance électrique permet d’accroître considérab­lement ses possibilit­és. Ce n’est pas le moindre de ses avantages.

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© Pierre Bigorgne A l’approche de Josselin, sur la Vélodyssée.
 ?? © Pierre Bigorgne ?? Devant les ceps de vigne de Châteauneu­f-du-Pape, sur la ViaRhôna.
© Pierre Bigorgne Devant les ceps de vigne de Châteauneu­f-du-Pape, sur la ViaRhôna.

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