MUSÉE DE L'HOMME EXHIBITION/EXPOSITION PRÉHISTOMANIA
The Musée de l'homme, in partnership with the Frobenius Institute for Research in Cultural Anthropology (Frankfurt), is giving visitors the chance to relive the scientific expeditions of the early 20th century right in the heart of Paris. These explorations traversed the globe in search of the origins of humankind and to test methods for faithfully copying down cave art, which is prized for its inestimable scientific and historical value. Over 200 documents and objects (including approx. 60 original reproductions) provide a worldwide panorama of these artworks, which served as a major source of inspiration for 20th-century artists. These paintings on canvas or paper reproduce the art that was painted or engraved on cave walls. They were created on site and sometimes reveal landscapes that have been lost for thousands of years. They are the only evidence that remains of Neolithic paintings that have since deteriorated. Visitors are transported back in time and space through Southern Africa, Chad, North Africa, Papua New Guinea and Europe. A selection of iconic reproductions in very large formats plunges us to the heart of the caves, such as Henri Lhote's work in the Tassili n'ajjer in Algeria in the 1950s, allowing us to experience the same aesthetic amazement as the original explorers once did. The reproductions were exhibited in prestigious museums not long after they were made, enabling us to get a sense of the true ‘modernity' of prehistoric art. In the 1930s, the Abbé Breuil invited Leo Frobenius to present two exhibitions, one at the Salle Pleyel and the other at the Musée d'ethnographie du Trocadéro (which went on to become the Musée de l'homme). A little later, in 1937, the MOMA in New York exhibited the reproductions alongside modern works. This experience has been reproduced in one of the exhibition rooms using paintings by Klee, Pollock, Arp and Lam to give visitors a better understanding of the interrelationship between prehistoric and modern art.
Finally, the exhibition addresses the need to raise awareness around cave art and its priceless heritage value, as well as the need to protect it from deterioration. It also documents current techniques for transposing and preserving rock paintings.
Through to May 20th, 2024.
Au coeur de Paris, le Musée de l'homme, en partenariat avec l'institut Frobenius pour la recherche en anthropologie culturelle (Francfort-sur-le-main), propose aux visiteurs de revivre les expéditions scientifiques lancées dès le début du XXE siècle, à travers le monde, à la recherche des origines de l'humanité et de découvrir le principe des relevés d'art rupestre à la valeur scientifique et historique inestimable. Plus de 200 documents et objets, dont une soixantaine de relevés originaux tracent un panorama mondial de ces oeuvres, grande source d'inspiration pour les artistes du XXE siècle.
Ces peintures sur toile ou papier reproduisant des oeuvres peintes ou gravées sur les parois des grottes étaient élaborées sur le terrain et révèlent parfois des paysages disparus depuis des millénaires. Ils sont les seuls témoins de peintures du Néolithique dégradées depuis.
Le visiteur est transporté dans le temps et dans l'espace à travers l'afrique australe, le Tchad, l'afrique du Nord, la Papouasie et l'europe. Une sélection de relevés emblématiques, de très grands formats, nous plonge au coeur des grottes et permet d'expérimenter le choc esthétique des découvreurs, comme par exemple les relevés qu'henri Lhote réalisa dans le Tassili n'ajjer en Algérie dans les années 1950. Très vite exposés dans de prestigieux musées, ces relevés ont permis de découvrir l'extrême « modernité » de l'art préhistorique. Ainsi dès les années 1930, Leo Frobenius, à l'invitation de l'abbé Breuil, présente deux expositions, l'une à la Salle Pleyel et l'autre au Musée d'ethnographie du Trocadéro (futur Musée de l'homme) et en 1937, le MOMA de New York expose des relevés aux côtés d'oeuvres modernes. Pour mieux comprendre le dialogue entre l'art préhistorique et les oeuvres modernes, cette expérience a été reproduite dans une des salles de l'exposition grâce à des tableaux de Klee, Pollock, Arp et Lam.
Enfin l'exposition interroge sur la nécessité de faire connaitre l'art rupestre, patrimoine inestimable et celle de le protéger des dégradations. Elle documente également les techniques actuelles de transposition et de conservation des peintures rupestres.