SACS & INDISPENSABLES…

Le sac à corde

Apparu il y a quelques années, son utilisation se généralise aussi bien en falaise qu’en structure artificielle. Il évite de plier la corde et limite donc les noeuds pouvant se créer lors des manipulations. Il permet aussi que la corde ne traîne pas au sol dans la poussière et la terre. Vous pourrez également y glisser tout le reste de votre matériel (baudrier, chaussons, dégaines, etc.). Gage de sécurité, vous devez IMPÉRATIVEMENT attacher l’extrémité de la corde à l’un des angles du sac afin de ne pas laisser échapper le « bout de corde » lors de l’assurage. Cet accident très fréquent peut ainsi être évité.

Le sac d’escalade

Un sac de petit volume (20/30 litres) est suffisant pour transporter l’essentiel : baudrier, dégaines, chaussons, vêtements, bouteille d’eau, baskets pour la descente… La corde, le matériel le plus encombrant, se porte la plupart du temps en dehors du sac. Pour répartir la charge entre les membres de la cordée, habituellement l’un porte la corde et l’autre les dégaines. Pour une escalade de quelques longueurs, prévoyez seulement une bouteille d’eau ou une poche à eau style « camel back » portable sur le dos.

Pour une grande voie il faut, en revanche, prévoir un sac pour la cordée permettant d’emmener bien évidemment de l’eau et un peu de nourriture, mais aussi quelques vêtements de protection, des copies du topo de la voie, un peu de matériel de « réchappe » (descendeur, quelques anneaux de corde ou de sangle, maillon, couteau…), un téléphone portable avec le numéro des secours ainsi que celui de la météo locale… Certains modèles disposent de porte-matériel sur la ceinture, pour accrocher les dégaines ou les coinceurs par exemple, ce qui permet de répartir cette charge assez lourde habituellement transportée uniquement sur le baudrier. Afin de pouvoir pendre votre sac au relais, prévoyez un système de fixation (cordelette ou sangle) qui prend la petite sangle centrale (vers la tête de sac) ET l’une des bretelles.

Dans la tête du sac, prévoyez les « indispensables » : >un rouleau de Strappal (bande adhésive non élastique que l’on trouve en pharmacie) qui servira aussi bien à fermer une plaie ou à immobiliser une articulation qu’à se protéger les doigts,

>une petite frontale (« on sait toujours quand on part, on ne sait jamais quand on revient »…),

>du papier toilette ou des mouchoirs en papier, et surtout un sac en plastique pour ne pas les laisser dans la nature, >un couteau permettant de couper une corde coincée ou de vieilles sangles,

>un petit lot de matériel de « réchappe » : descendeur, maillon, plaquette, anneaux de cordelette ou de sangle. Dès que l’on commence à parcourir des voies de plusieurs longueurs, il peut être également intéressant d’investir dans un « Tibloc » (20 euros), un micro-bloqueur de dépannage qui s’utilise simplement avec un mousqueton sur tout diamètre de corde.