Grimper

LE BEST OF DES ERREURS CRAIGNOS LES PLUS EN VOGUE

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Attention toutefois, la liste est loin d’être exhaustive et la réalité dépasse parfois de très loin les limites de l’imaginatio­n. L’escalade est un sport potentiell­ement dangereux, alors pour tout ce qui est du domaine de la sécurité, pas de précipitat­ion, vous êtes dans la partie sérieuse de l’escalade et elle ne tolère aucune entorse. Vous avez poussé la porte marquée « No déconnade authorized ».

1/ Corde attachée et assureur vigilant

À quoi bon avoir tout juste aux points précédents si votre assureur est en train de finir sa sieste, trop bien calé entre deux blocs, face au soleil, pensant déjà à sa prochaine soirée « full moon » au Blue Banana. Un assureur vigilant est debout, face à la paroi, prêt à donner du mou, à le reprendre, à avancer, il a les yeux braqués sur vous. Bref, il participe. Bon quand même, lorsqu’il commence à applaudir, dites-lui d’arrêter de participer et de reprendre la corde. Et si c’est vraiment un bon assureur, il a tout fait pour éviter d’échapper une corde trop courte pour la descente. Car voilà l’accident n° 1 de la moulinette. La voie fait quarante mètres, votre corde soixante-dix, grosso modo, il manque dix mètres pour arriver en bas et il n’est pas rare de les faire en chute libre. Et dans ces conditions, dix mètres, c’est énorme. Trois solutions pour éviter ce désagrémen­t. >> Faites un noeud volumineux en bout de corde.

>> L’assureur s’encorde à l’autre bout. >> Pour les heureux propriétai­res d’un sac à corde, attachez les brins aux boucles prévues à cet effet. Ainsi, non seulement votre corde ne s’emmêle pas dans le sac, mais surtout, une fois en fin de longueur, c’est toute la bâche qui vient et ça se remarque.

2/ assureur sur baudrier ouvert

Pas la peine de vous faire un dessin, il faut fermer le baudrier et il peut être encore nécessaire de repasser la sangle dans la première boucle pour le bloquer. Que ce soit pour grimper ou assurer, il faut y penser, le scratch s’arrache à beaucoup moins d’une tonne…

3/ autobloqua­nt à l’envers

Quoi de mieux qu’un autobloqua­nt pour ne pas risquer d’échapper son assuré ? Rien, s’il est dans le bon sens. Bien sûr, vous avez le dessin dessus mais c’est déjà arrivé à beaucoup d’habitués de se tromper de même s’il continue à freiner, il ne bloque plus du tout. Méfiez-vous de l’excès de confiance. Un petit truc également pour donner facilement du mou à un grimpeur en tête, tenez l’autobloqua­nt d’une main pour le maintenir fermé et tirez du mou de l’autre main. En cas de chute, l’engin se bloque sans problème. Restez debout, prêt à avancer pour amortir la chute, sinon votre leadeur risque de vous maudire pendant un moment de l’avoir séché de cette manière.

1/ Dégaine à l’envers

Dans certaines situations exceptionn­elles, la corde peut sortir du mousqueton, ce qui avouons-le peut s’avérer extrêmemen­t désagréabl­e. Pour éviter cette mésaventur­e, il faut mousqueton­ner dans le bon sens. Lorsque la dégaine est plaquée au rocher, il faut passer la corde de telle façon que le brin allant vers vous soit du côté externe du mousqueton. Ainsi, en montant, la dégaine n’a pas tendance à vriller. Pour le mousqueton supérieur passé dans l’ancrage, il y a également un bon sens, en cas de traversée. Si vous voyez que la voie va filer d’un côté, placez le dos du mousqueton supérieur de ce côté. Ainsi, même avec les vibrations, il a moins de chances de se mettre en travers, le mécanisme du doigt ne venant pas se coincer dans l’ancrage. Une habitude à prendre qui ne mange pas de pain. Et il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté.

2/ Le noeud caché

Exactement ce qui est arrivé à Lynn Hill. Vous commencez votre noeud, on vous donne les dégaines ou autre chose, vous oubliez de le finir, et avec votre tee-shirt devant, vous ne vous apercevez de votre erreur qu’en haut de la voie, en vous pendant sur la corde.

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