Grimper

LE BAUDRIER

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Durant les phases d’assurage, de descente en rappel, d’attente au relais et bien évidemment en cas de chute, le baudrier est l’interface qui permet de répartir les efforts et les charges entre la taille et les cuisses du grimpeur.

Il faut donc que le baudrier soit bien adapté à la morphologi­e et correcteme­nt réglé, au-dessus des os des hanches, pour être finalement assez confortabl­e. Il existe également des modèles adaptés à la morphologi­e féminine, aux sangles avant plus longues et à la ceinture plus galbée.

Deux principaux types

>le baudrier intégral, qui est aujourd’hui peu utilisé, même en alpinisme, car il a tendance à bloquer les mouvements du haut du corps. Il est toutefois conseillé pour les enfants et les personnes dont la morphologi­e ne permet pas de maintenir en place les modèles cuissards, lesquels nécessiten­t de pouvoir être TRÈS BIEN SERRÉS au niveau de la taille.

>le cuissard est le baudrier le plus répandu car il est léger et permet une grande liberté de mouvements. Les « porte-matériel » installés sur la ceinture permettent d’avoir à portée de main le matériel tel que dégaines, mousqueton­s, descendeur, coinceurs… Pour une utilisatio­n occasionne­lle ou multi-activités, il est conseillé de prendre un modèle réglable qui s’adaptera ainsi à

différents sports aussi bien qu’à l’élagage d’un arbre… Le pontet solidarise la ceinture ventrale avec les sangles de cuisses et permet d’installer directemen­t le matériel d’assurage ou de descente. La plupart des baudriers sont également équipés d’un petit anneau dorsal permettant d’y fixer le sac à magnésie.

Dans une optique de performanc­e pure, il existe des baudriers ultra-légers (150/300 grammes), dont les

sangles ventrales et de cuisses sont très fines. Ils répondent bien évidemment aux certificat­ions des normes de résistance internatio­nales, mais ne sont pas v ra i ment confor ta bl es pour une ut i l i s a t i on classique, qui plus est dans des voies de plusieurs longueurs. En outre, ayant moins de matière que des baudriers « normaux », ils s’usent plus vite et nécessiten­t des vérificati­ons régulières.

 ??  ?? Page de droite : Isabelle Bihr et son beau baudrier jaune à la falaise d’altitude de la Gittaz dans le Beaufortai­n.
Ci-contre : les porte-matériel permettent d’avoir tout le matériel à portée de main.
Page de droite : Isabelle Bihr et son beau baudrier jaune à la falaise d’altitude de la Gittaz dans le Beaufortai­n. Ci-contre : les porte-matériel permettent d’avoir tout le matériel à portée de main.
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Baudrier intégral
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Porte-matériel
Pontet
Boucle à verrouilla­ge automatiqu­e
Cuissard Porte-matériel Pontet Boucle à verrouilla­ge automatiqu­e
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Baudrier ultra-léger
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