LAURA ROGORA NOUS MET DANS L’EMBARRAS !
relativiser la performance représentée par cette voie : « Faut-il accorder à cette ouverture la même valeur qu’aux 9b classiques disséminés maintenant un peu partout en Catalogne ? La question mérite d’être posée, et la réponse n’est pas évidente… ». Par ailleurs, se questionner ainsi sur ce que représentent réellement les performances n’est en aucun cas une décrédibilisation. Au contraire, placer, comme l’a fait à peu près tout le monde sans réfléchir, la prestation de Laura Rogora au même niveau que celle d’Angy Eiter, revient à rabaisser et décrédibiliser l’exploit de cette dernière, car contrairement au plafond d’Ali Baba, est indiscutablement une vraie voie, et indiscutablement un vrai 9b depuis le passage d’Ondra et Schubert. Eh oui, à quoi bon s’échiner à faire des voies de référence quand il suffit de faire des croix discutables que personne ne discute ?
Bref, on finit cette analyse de performances de la même manière qu’on l’a commencée : Laura Rogora est sur une autre planète. Hors problème morphologique dû à sa petite taille, rien ne semble pouvoir lui poser problème. Impossible de dire jusqu’où elle peut aller si elle trouve les voies adaptées à son gabarit. Plus que cela, n’est probablement qu’une croix intermédiaire, un tremplin vers une progression qui s’annonce vertigineuse, et dont on a hâte de connaître les prochains chapitres !