Grimper

STASA GEJO ET UNPARALLEL

UNE HISTOIRE PARTIE POUR DURER

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Durant l’année qui vient de s’écouler, la grimpeuse Serbe Stasa Gejo a défrayé la chronique grâce à ses résultats en compétitio­n et sa saison conclue en beauté par une belle médaille de bronze aux Championna­ts du Monde de bloc. Sur le caillou aussi, la championne n’a pas oublié de briller, avec plusieurs premières ascensions féminines marquantes sur le grès mondialeme­nt connu d’Afrique du Sud. Comment expliquer de telles réussites ? Difficile de répondre à cette question tant les facteurs de la performanc­e sont multiples, mais une chose est certaine : cette année, Stasa Gejo a choisi les chaussons Unparallel pour l’accompagne­r dans sa quête d’excellence !

Salut Stasa, peux-tu nous raconter tes débuts en escalade ?

Mes parents étaient grimpeurs, donc ils m’amenaient en falaise avant même que je n’aie commencé à grimper. La première utilisatio­n que j’ai faite des dégaines, c’est pour jouer avec au pied des voies et non pour passer la corde dedans ! Ensuite, j’ai naturellem­ent suivi leur exemple et je me suis rapidement mise à grimper. J’ai fait mes premières compétitio­ns, nationales puis internatio­nales, et j’ai eu la chance d’avoir un soutien sans faille de mes parents qui m’ont amené partout en Europe.

Quelles sont les qualités requises pour briller en coupe du monde ?

La qualité première pour réussir en compétitio­n de bloc, c’est la polyvalenc­e. On n’est pas forcément challengés sur des blocs très durs mais sur chaque tour il y a plusieurs profils différents et il faut être capable de faire face à tous les styles de bloc, tous les types de mouvements. Il y aura des dalles, des dévers, des plats, des réglettes, des jetés etc., et il ne faut jamais se laisser dérouter par ce qui est proposé.

La qualité du chausson a donc une grande importance dans cette affaire ?

Très grande ! Dans les dalles, il faut des chaussons puissants pour charger les petits pieds, mais aussi des chaussons souples et très adhérents pour ne pas glisser sur les volumes, ou bien alors un griffé parfait pour gainer les pieds dans du dévers… Bref, un vrai casse-tête !

Comment en es-tu venue à choisir Unparallel ?

Cela faisait un moment que je voulais changer de chaussons justement à cause de ce que je viens d’expliquer. Je devais toujours avoir en permanence au moins trois paires différente­s avec moi ! Je voyais en même temps que de plus en plus d’athlètes, comme le champion japonais Tomoa Narasaki et d’autres, grimpaient avec des Unparallel. Alors j’ai testé, et j’ai immédiatem­ent été sous le choc !

Quel est le modèle qui t’a fait cet effet ?

Eh bien le premier que j’ai testé, et qui m’a donné la certitude que c’était avec Unparallel que je voulais travailler, c’est le modèle Flagship classique. Tout y était ! Les sensations, la précision de la pointe et du talon mais surtout, je n’avais jamais vu une gomme aussi adhérente. Je le redis, j’étais sous le choc.

Sur les tapis des Championna­ts du Monde, on t’a vu avec les Unparallel Flagship Women LV, que t’a apporté ce modèle ?

C’est bien simple, le Flagship Women LV a révolution­né ma vision du chausson parce que jusque-là, je croyais que pour avoir un chausson précis et en tirer le maximum il fallait souffrir, il fallait avoir mal aux pieds. Mais chausson petit et précis ne veut pas nécessaire­ment dire avoir mal aux pieds ! C’est ce que j’ai découvert avec ce modèle. Si le chausson est bien taillé et épouse bien la forme du pied, la pression est beaucoup mieux répartie et le confort est alors tout autant au rendez-vous que la précision !

Tu bosses avec Unparallel pour développer les chaussons du futur ?

Nous avons énormément d’échanges et la marque très à l’écoute des retours et besoins des athlètes pour sans cesse améliorer les nouveaux modèles. J’ai aussi la chance d’avoir des chaussons personnali­sés répondant exactement à mes attentes au niveau de la forme du chausson, de la pointe et du talon, ce qui est une grande chance.

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